~ En attendant ma venue, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement (1 Tm 4:13)
Sa Sainteté est né le 3 août 1923 en Egypte.
Dès l’âge de 16 ans Sa Sainteté le Pape est très actif dans le mouvement de l’école du dimanche, dont la tâche est de donner une éducation chrétienne aux enfants et aux familles au sein de l’église orthodoxe copte.
En juillet 1954, il répond à l’appel de la vie monastique et choisit la solitude du désert égyptien au monastère de la Vierge dit des Syriens au désert de Scété. Prenant comme exemple Saint Antoine le grand, il portera son nom lors de son ordination à la prêtrise devenant Abouna Antonios, Père Antoine.
En 1956 Père Antonios commence une vie complètement solitaire dans la consécration à Dieu, la prière et le jeûne. Il devient ermite et vit dans une grotte qu’il creuse et aménage lui-même, donnant tout son temps à Dieu dans l’étude et la prière, dormant sur une pierre, vivant comme les premiers Pères du désert.
En septembre 1962, le Père Antonios est appelé au Caire par le pape et patriarche d’Alexandrie Cyrille VI, lui-même ancien ermite et il est consacré évêque sous le nom de Shenouda, chargé de l’éducation chrétienne.
Le 14 Novembre 1971, il est élu par l’Eglise et la Grâce divine 117ème pape d’Alexandrie et patriarche de la Prédication de Saint Marc, succédant à Cyrille VI. Il meurt le 17 mars 2012 à l'âge de 88 ans.
Que ses prières et ses intercessions soient avec tous ses enfants qui invoquent son nom.
Saint Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 349, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église.
Son éloquence est à l'origine de son surnom de « Chrysostome » (en grec ancien χρυσόστομος/chrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.
C'est un saint et un docteur de l'Église catholique, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte.
Déposé, exilé de son vivant par l'autorité politique, Jean Chrysostome est un des saints les plus marquants de l'Église orthodoxe.
Basile de Césarée, appelé également Basile le Grand (surnommé « le Grand » dès son vivant), né en 329 et mort selon la tradition le 1er janvier 379 à Césarée de Cappadoce, est l'un des principaux Pères de l'Église.
Fondateur d'un monastère dans la région du Pont, sur la mer Noire, il est l'auteur d'une règle, connue comme la règle de saint Basile, qui est devenue la principale règle monastique de l'Église d’Orient et qui a partiellement inspiré la règle de saint Benoît en complément de l'importation du cénobitisme de Saint Pacôme par la traduction latine de Saint Jérôme dans l'Occident chrétien. Il pratiqua l'ascèse toute sa vie.
En 370, il devient évêque de Césarée. Son engagement pendant la famine, les institutions qu’il crée et qui portent son nom, la Basiliade, en ont fait l'un des précurseurs du christianisme social.
Il défend la foi de Nicée contre l’arianisme et écrit des traités sur le Saint-Esprit, développant la théologie de la Trinité. Il cherche autant qu'il est possible à pacifier les divisions au sein de l’Église. Il est considéré avec Grégoire de Nazianze et Grégoire de Nysse comme l'un des trois « pères cappadociens ».
Athanase d'Alexandrie (Αθανάσιος), né vers 296-298 et mort le 2 mai 373, dit le Grand, est évêque (pape et patriarche) d'Alexandrie du 8 juin 328 à sa mort (malgré cinq exils).
C'est une figure majeure du christianisme antique : l'Église copte orthodoxe l'appelle l'« Apostolique », le « Phare de l'Orient » et la « Colonne de la foi ».
Les autres Églises orthodoxes le comptent parmi les quatre grands docteurs de l'Église. L'Église catholique le compte parmi ses trente-six Docteurs et un des Pères de l'Église.
Saint Augustin, né dans le municipe de Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone (actuelle Annaba, Algérie), était un philosophe et théologien chrétien de l’Antiquité tardive, évêque d’Hippone, et un écrivain latin, né d'un père citoyen romain et d'une mère berbère, sainte Monique.
Il est l’un des pères de l’Église latine et l’un des 33 docteurs de l’Église.
Son tombeau se trouve à Pavie. Après saint Paul, il est considéré comme le personnage le plus important dans l’établissement et le développement du christianisme occidental . Il a été également le penseur le plus lu au Moyen Âge.
Il fut baptisé par Saint Ambroise, évêque de Milan, dans la nuit du 24 au 25 avril 387.
Après la mort de sa mère, Augustin décide de se rendre à Rome. Il y reste un an avant de revenir en Afrique pendant l’été 388.
Macaire de Scété, ou Macaire le Grand moine égyptien du IVe siècle et « Père du désert ». On l'appelle aussi « l'Égyptien » pour le distinguer de son homonyme et contemporain Macaire d’Alexandrie avec qui il est souvent confondu. De nombreux apophtegmes rapportent ses paroles ou ses actions. Il est considéré comme l'un des pères du monachisme.
Originaire de la Haute-Égypte où il semble être né au tout début du IVe siècle, confiseur de formation, il devint vers l’âge de trente ans membre d’une colonie monastique qui peuplait le désert de Scété à l’ouest du delta du Nil à l'endroit appelé depuis Deir Abu Makar. Disciple de saint Antoine, remarqué pour sa sainteté précoce, on lui avait attribué le surnom de « jeune vieillard ».
Prêtre à 40 ans, il possédait les charismes de guérison et de prophétie. Fermement opposé à l'hérésie arienne, il fut, vers 374, exilé dans une île du Nil par l'évêque Lucius d'Alexandrie. Il put cependant revenir au désert pour y finir ses jours, âgé de plus de quatre-vingt-dix ans. C'est pendant cette dernière période qu'Évagre le Pontique fut son disciple. Il mourut vers 391.
La Légende dorée rapporte qu'ayant tué une puce qui l'avait piqué, il demeura nu dans le désert durant six mois pour expier de s'être ainsi vengé du mal qu'elle lui avait fait.
Il aurait offert aux hommes qui s'attachaient à lui la voie d'un semi-anachorétisme, c'est à dire la formation de colonies d'ermites, afin de faciliter le soutien logistique tout en préservant la solitude.
Saint Jérôme, connu principalement pour avoir traduit la Bible en latin (la Vulgate), est également respecté dans la tradition copte pour son immense contribution à la diffusion des Écritures et à la préservation des textes sacrés. Né vers 347 en Dalmatie, il a voyagé à travers le monde chrétien, visitant entre autres les déserts d'Égypte, où il a été fortement influencé par les moines coptes. Leur mode de vie ascétique et leur dévotion ont inspiré son propre engagement spirituel, et il a contribué à l'introduction de la vie monastique en Occident.
Dans la tradition copte, Saint Jérôme est vu non seulement comme un érudit, mais aussi comme un défenseur ardent de l'orthodoxie chrétienne face aux hérésies de son époque. Il a entretenu une correspondance avec de nombreux théologiens orientaux et a pris une position ferme lors des débats théologiques, particulièrement sur les questions liées à la nature du Christ et la Trinité, des débats qui ont façonné les conciles de l'Église universelle.
Bien que sa vie soit souvent associée à l'Occident, Saint Jérôme est également perçu dans l'Église copte comme un modèle de sainteté et d'érudition, exemplifiant une foi profonde ancrée dans l'amour des Écritures et une vie de renoncement.
Saint Cyprien de Carthage, né au IIIe siècle, est un évêque et martyr vénéré dans la tradition copte pour son rôle déterminant dans la défense de l'Église face aux persécutions romaines et aux schismes internes. Converti au christianisme après une carrière brillante comme avocat, il devint rapidement évêque de Carthage et se distingua par sa sagesse pastorale et son zèle pour l'unité de l'Église. La tradition copte se souvient particulièrement de lui pour ses écrits théologiques et ecclésiologiques, notamment sur la nature de l'Église, qu'il voyait comme une communauté unifiée et sainte, sous la direction des évêques.
Saint Cyprien est également reconnu dans l'Église copte pour son ferme engagement face aux persécutions de l'empereur Dèce. Durant cette période, il défendit les chrétiens apostats qui cherchaient à réintégrer l'Église, en affirmant un équilibre entre miséricorde et discipline. Sa doctrine sur la réconciliation des pécheurs, articulée dans ses écrits, a eu un impact durable sur la théologie ecclésiastique orientale.
Martyrisé en 258 après avoir refusé d’abjurer sa foi, Saint Cyprien est perçu dans la tradition copte comme un modèle de courage, de fidélité à la foi et de dévotion à l'Église. Son exemple a inspiré de nombreuses générations de croyants, et il est célébré comme un saint protecteur de l’unité ecclésiale et de la défense de l’orthodoxie chrétienne.
Saint Grégoire de Nysse, l’un des Pères cappadociens, est vénéré dans la tradition copte pour sa profonde contribution à la théologie trinitaire et à la compréhension mystique de la foi chrétienne. Né au IVe siècle, il était le frère cadet de Saint Basile le Grand et un proche de Saint Grégoire de Nazianze. Dans la tradition copte, il est particulièrement reconnu pour sa défense de l’orthodoxie face aux hérésies, notamment l'arianisme, et son rôle dans les débats théologiques des conciles œcuméniques, y compris celui de Constantinople en 381, qui affirma la divinité du Saint-Esprit.
Les enseignements mystiques de Saint Grégoire, notamment son concept de la "théosis" (divinisation) et sa vision de la montée perpétuelle vers Dieu, résonnent profondément dans la spiritualité copte. Ses écrits sur la vie spirituelle et le cheminement de l’âme vers la perfection ont influencé les moines et les ascètes de l'Église copte, qui voyaient dans ses œuvres une réflexion sur l'expérience de la prière et de la communion avec Dieu.
Saint Grégoire de Nysse est aussi célébré pour son amour de la création et sa vision de l’humanité comme image vivante de Dieu. Dans la tradition copte, il est perçu comme un théologien qui a su allier la rigueur doctrinale et une profonde spiritualité mystique, offrant ainsi une voie vers la connaissance de Dieu qui intègre à la fois la théologie et l'expérience intérieure de la foi.
Saint Ambroise de Milan, né au IVe siècle, est honoré dans la tradition copte pour son rôle décisif en tant qu'évêque et défenseur de l'orthodoxie chrétienne, ainsi que pour sa profonde influence sur la liturgie et la théologie de l'Église. Évêque de Milan, il fut un pasteur actif, réputé pour sa fermeté dans la défense de la foi contre l'arianisme, une hérésie qui niait la divinité du Christ. Son autorité morale et spirituelle a marqué son époque, et il est particulièrement vénéré pour avoir joué un rôle central dans la conversion de Saint Augustin, l'un des plus grands théologiens de l'Église.
Dans la tradition copte, Saint Ambroise est également admiré pour ses écrits théologiques et spirituels. Ses œuvres sur la Trinité, l'Incarnation, et la nature de l'Église sont considérées comme des piliers de la doctrine orthodoxe. Il a promu une vision équilibrée de l'autorité ecclésiastique, où l'évêque devait défendre la vérité tout en étant un serviteur du peuple de Dieu. Son courage face à l'empereur Théodose, qu'il exhorta à la repentance après le massacre de Thessalonique, est vu comme un exemple de l'indépendance spirituelle de l'Église face au pouvoir politique.
Enfin, Saint Ambroise est célébré dans l'Église copte pour sa contribution à la liturgie, notamment par l'introduction du chant antiphonal, qui influença profondément le culte chrétien. Sa vie d'évêque, combinant sagesse théologique et piété profonde, fait de lui un modèle de sainteté et de leadership spirituel, toujours vénéré dans la tradition copte comme un défenseur de la foi et de la justice chrétienne.
Son Éminence Anba Pichoï, né en 1942 et décédé en 2021, fut un éminent évêque de l'Église copte orthodoxe, connu pour son engagement spirituel et pastoral. Il a servi avec dévotion, contribuant à l'enseignement et à la formation des fidèles dans la tradition orthodoxe copte, tout en incarnant un modèle de vie chrétienne centrée sur la prière et la piété.
Anba Pichoï portait le nom de Saint Pichoï, une figure monastique vénérée dans l'Église copte. Son ministère reflétait cet héritage spirituel monastique, avec un profond attachement à la prière, à l'ascèse et à la vie spirituelle, éléments clés de la tradition copte. Il est resté un guide spirituel pour ceux cherchant à approfondir leur foi.
Sous sa direction, il a su maintenir l'unité et la fidélité aux enseignements de l'Église, tout en servant les besoins de la communauté copte avec compassion et sagesse. Son souvenir reste vivant parmi les fidèles pour sa sagesse et son dévouement à la transmission des valeurs chrétiennes.
Saint Cyrille d'Alexandrie, l'un des plus grands théologiens de l'Église copte et un Père de l'Église universelle, est vénéré pour son rôle central dans la défense de l'orthodoxie chrétienne, notamment lors des controverses christologiques du Ve siècle. Patriarche d'Alexandrie, il est surtout connu pour son opposition à Nestorius, qui séparait la nature divine et humaine du Christ. Saint Cyrille, dans la tradition copte, est reconnu pour avoir affirmé avec force l'union hypostatique des deux natures du Christ, divine et humaine, une doctrine confirmée au Concile d'Éphèse en 431, où il joua un rôle clé. Sa défense de la Mère de Dieu, proclamant Marie comme Theotokos (Mère de Dieu), est une pierre angulaire de la foi copte.
Dans la tradition copte, Saint Cyrille est également célébré pour ses écrits théologiques profonds, notamment ses commentaires sur l'Évangile de Jean, ainsi que ses lettres et homélies qui exposent avec clarté les mystères de la foi chrétienne. Son œuvre théologique est empreinte de dévotion et de rigueur intellectuelle, et il est vu comme un père spirituel qui a guidé l'Église copte à travers des temps de grandes divisions théologiques. Ses écrits ont non seulement combattu les hérésies, mais ont aussi renforcé la doctrine orthodoxe de l'Église, ce qui lui vaut le titre de "Pilier de la Foi" dans la tradition copte.
Saint Cyrille est surtout un modèle de courage et de leadership spirituel pour l'Église copte. Sa ténacité à défendre la foi, malgré les conflits politiques et ecclésiastiques, a préservé l'intégrité doctrinale de l'Église d'Alexandrie. Il est honoré comme un champion de l'unité de l'Église et un défenseur inébranlable de la vérité chrétienne, laissant un héritage spirituel profondément ancré dans la théologie et la piété coptes.
Saint Denis l'Aréopagite, selon la tradition copte, est vénéré comme l'un des premiers convertis au christianisme en Grèce et un théologien mystique dont les écrits ont eu une profonde influence sur la pensée chrétienne. Selon les Actes des Apôtres, il fut converti par l'apôtre Paul après son célèbre discours à l'Aréopage d'Athènes. Saint Denis, impressionné par l'enseignement de Paul sur le "Dieu inconnu", devint l'un de ses disciples et fut consacré comme le premier évêque d'Athènes puis de Paris. Dans la tradition copte, il est perçu comme un exemple de conversion intellectuelle, passant du paganisme à une foi chrétienne enracinée dans la contemplation et la théologie mystique.
Les écrits attribués à Saint Denis, connus sous le nom de Corpus dionysien, occupent une place importante dans la tradition copte pour leur contribution à la théologie mystique. Ses œuvres, telles que La Hiérarchie céleste et Les Noms divins, explorent la nature ineffable de Dieu et la hiérarchie des anges, tout en proposant une voie de purification, d'illumination, et d'union avec Dieu. Cette approche mystique a résonné profondément dans la spiritualité copte, influençant les moines et les théologiens dans leur quête d'une communion plus intime avec le divin.
Dans l'Église copte, Saint Denis l'Aréopagite est honoré non seulement pour ses écrits théologiques, mais aussi pour sa vie de foi. Il est vu comme un exemple de sainteté, alliant intellect et spiritualité, et son œuvre continue de nourrir la contemplation et la compréhension mystique du Christ dans la tradition orientale. Sa vision de l’union avec Dieu à travers la prière et la connaissance divine est une pierre angulaire de la spiritualité chrétienne copte.
Saint Jean Climaque, également appelé Saint Jean de l'Échelle, est un moine et théologien du VIIe siècle particulièrement vénéré dans la tradition copte pour son œuvre spirituelle monumentale, L'Échelle Sainte (ou L'Échelle du Paradis). Il a passé la majeure partie de sa vie dans le désert du Sinaï, où il a pratiqué une vie d'ascèse rigoureuse avant de devenir higoumène (abbé) du monastère Sainte-Catherine. Son ouvrage, qui décrit le cheminement spirituel vers Dieu en trente étapes, est une source clé de la spiritualité monastique copte, guidant les moines dans leur lutte contre les passions et dans leur quête d’union avec Dieu.
Dans L'Échelle Sainte, Saint Jean Climaque propose un parcours de purification de l'âme, structuré en trois grandes phases : la lutte contre les passions, la pratique des vertus, et l'acquisition de l’union mystique avec Dieu. Ce modèle d’ascension spirituelle est au cœur de la spiritualité monastique copte, où les moines s'inspirent de ses enseignements pour avancer sur le chemin de la perfection chrétienne. Son œuvre met l'accent sur la prière, l'humilité, la patience, et le discernement, des vertus particulièrement prisées dans la tradition copte.
Saint Jean Climaque est également reconnu pour sa profonde humilité et son expérience mystique. Dans la tradition copte, il est considéré comme un père spirituel exemplaire, dont les conseils ont façonné des générations de moines et d'ascètes. Sa vision de la vie spirituelle, vue comme une échelle menant à Dieu, reste une image centrale dans la théologie et la pratique monastique de l'Église copte orthodoxe.
Pacôme le Grand, Pacôme de Tabennèse ou Tabennêsis (en latin Pachomius Tabennisiensis ou Tabennensis ; parfois Pachôme, en copte Pachom signifiant « grand aigle » ou « faucon du roi »), né en Thébaïde vers l'an 292, et mort le 9 mai 346, est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien, c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun.
Au contraire de Saint Paul et Saint Antoine, Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh, à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec. Pacôme qui parle uniquement le copte, est d'origine modeste et élevé dans le paganisme.
À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses. Vers 314, démobilisé et sans ressource, il est recueilli par des chrétiens à Thèbes. Le païen qu'il est profondément touché par la charité et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent. Il se convertit au christianisme et reçoit le baptême.
Il aime réciter la prière suivante : « Ô Dieu, créateur du ciel et de la terre ! Jette sur moi un regard de pitié ; délivre-moi de mes misères ; enseigne-moi le vrai moyen de me rendre agréable à tes yeux. Tout mon désir et tous mes soins seront de te servir et d'accomplir ta sainte volonté. »
Pacôme est un bon organisateur. Ses moines sont groupés — une vingtaine de membres — sous la direction d'un préposé, assisté d'un second. Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail (tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.), obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun. Chaque groupe a son pavillon. Sa règle est a fortement inspiré la règle de Saint Benoit en Occident.
Saint Ephrem le Syrien, né au IVe siècle, est un diacre et poète théologien particulièrement vénéré dans la tradition copte pour ses hymnes et ses écrits spirituels empreints de mysticisme. Il est souvent surnommé la "harpe du Saint-Esprit" en raison de la beauté et de la profondeur de ses compositions, qui mêlent poésie et théologie pour exprimer les mystères de la foi chrétienne. Ses hymnes, écrits principalement en syriaque, sont une source d’inspiration pour la prière et la liturgie dans l'Église copte, reflétant une spiritualité fondée sur la pureté, la repentance, et l'humilité.
Saint Ephrem a joué un rôle crucial dans la défense de la foi orthodoxe face aux hérésies de son époque, comme l'arianisme et le gnosticisme. Dans ses écrits, il a souvent utilisé des images bibliques et des métaphores poétiques pour enseigner la théologie chrétienne aux fidèles, tout en réprimant les enseignements erronés. Son approche pastorale, combinant la profondeur théologique et la simplicité d’expression, a eu un impact durable dans l'Église orientale, y compris l'Église copte, qui valorise sa méthode pour transmettre les vérités spirituelles de manière accessible.
Dans la tradition copte, Saint Ephrem est aussi un modèle de vie ascétique et de service. Bien qu’il ait refusé la prêtrise, il a servi l'Église avec humilité en tant que diacre, enseignant et écrivain. Son engagement envers la prière, la charité, et l'étude des Écritures est vu comme un chemin vers la sainteté, et ses œuvres continuent d’inspirer les fidèles à mener une vie de dévotion et de repentir. Ses écrits, empreints de profondeur théologique et d'une grande piété, font de lui une figure bien-aimée dans la tradition copte.
Son Éminence Anba Serapion est un évêque de l'Église copte orthodoxe, largement reconnu pour son leadership spirituel et son service pastoral, particulièrement en tant qu'évêque du diocèse copte orthodoxe de Los Angeles, du Sud de la Californie et de l'Ouest des États-Unis. Né en 1951, il a été consacré évêque en 1985 par le Pape Shenouda III et s'est distingué par son engagement envers la croissance de l'Église copte en dehors de l'Égypte, notamment en Amérique du Nord.
Anba Serapion est également reconnu pour son érudition théologique et sa capacité à répondre aux besoins pastoraux dans un contexte multiculturel. Il a œuvré pour l'intégration des jeunes générations dans la vie de l'Église tout en maintenant les traditions spirituelles et liturgiques coptes. Son ministère est marqué par une attention particulière aux questions d'identité chrétienne, d'unité ecclésiale, et d'engagement social.
Sous sa direction, le diocèse a connu une croissance significative, avec la création de nouvelles églises, d'écoles et d'institutions spirituelles, et il continue d'être une figure inspirante pour les fidèles, grâce à son approche pastorale ancrée dans la tradition copte et ouverte aux réalités contemporaines.
Son Éminence Anba Moussa est l'évêque de la jeunesse de l'Église copte orthodoxe, une figure particulièrement aimée et respectée pour son engagement auprès des jeunes et son rôle dans la formation spirituelle de plusieurs générations. Né en 1938, il a été consacré évêque en 1980 par le Pape Shenouda III, avec pour mission spécifique de s'occuper des besoins spirituels des jeunes, un domaine dans lequel il s'est distingué par son dynamisme et sa capacité à établir des ponts entre les générations.
Anba Moussa est connu pour ses conférences, ses écrits et ses retraites spirituelles qui visent à inculquer des valeurs chrétiennes solides tout en répondant aux défis contemporains auxquels les jeunes sont confrontés. Il a joué un rôle clé dans le développement de la pastorale des jeunes au sein de l'Église copte, en établissant des programmes et des initiatives qui mettent l'accent sur la formation spirituelle, le service social, et l'intégration des jeunes dans la vie de l'Église.
Son approche pastorale, marquée par une écoute attentive et un engagement sincère, a permis à de nombreux jeunes de se sentir soutenus dans leur foi et dans leur vie quotidienne. Anba Moussa est toujours une figure centrale dans la vie spirituelle des jeunes coptes, inspirant par son amour de Dieu et son dévouement inébranlable à la mission de l'Église.
Saint Isaac le Syrien, également connu sous le nom d'Isaac de Ninive, est un moine et mystique du VIIe siècle, profondément vénéré dans la tradition copte pour ses écrits spirituels et ascétiques. Né dans la région de Beth Qatraye (actuelle Qatar), il fut brièvement évêque de Ninive avant de se retirer pour mener une vie d'ermite, consacrée à la prière et à la contemplation. Ses œuvres, en particulier ses Discours ascétiques, sont une source d'inspiration pour la spiritualité monastique copte, mettant l'accent sur l'humilité, la miséricorde divine, et l'amour infini de Dieu pour l'humanité.
Dans la tradition copte, Saint Isaac est apprécié pour sa vision profondément mystique de la vie chrétienne. Il enseigne que la prière et la méditation sont les chemins les plus sûrs vers la connaissance de Dieu, et il encourage une vie de repentir et de renoncement aux choses du monde pour se concentrer pleinement sur la recherche de la présence divine. Ses écrits mettent un accent particulier sur la douceur de Dieu et son infinie compassion, affirmant que la miséricorde divine transcende toute compréhension humaine, un concept qui résonne fortement dans la spiritualité copte.
Saint Isaac est également reconnu pour sa sagesse et ses conseils sur la vie spirituelle intérieure. Il encourage les moines et les ascètes à ne jamais se décourager dans leur lutte contre les passions et à persévérer dans l'ascèse avec amour et patience. Ses enseignements, profondément ancrés dans la théologie mystique, continuent d'inspirer non seulement les moines, mais aussi tous les croyants cherchant à approfondir leur relation avec Dieu dans la tradition copte orthodoxe.
Découvrez l'œuvre du Patriarche, le très saint Pape Cyrille, sixième du nom, Kyrellos de son nom copte, 116e successeur de Saint marc, prédécesseur de Sa Sainteté Chenouda III qu'il a lui même élevé au rang d'évêque.
Fondateur du monastère Saint Ménas (Mina) d'Alexandrie et de la grande cathédrale du Caire. Durant son siège sur le trône de Saint Marc, l'Egypte a reçu la bénédiction de l'apparition de la Sainte Vierge en l'Eglise Notre Dame de Zeitoun, apparition vue et reconnue à la fois par l'Eglise et le gouvernement égyptien et l'Eglise Copte a reçu les saintes reliques de l'Apôtre Saint Marc rendues à notre bienheureux patriarche.
Vous trouverez biensûr sa biographie ainsi que les récits qui ont été rapporté vis-à-vis de ces miracles effectué pendant son patriarcat. Le pape Cyrille VI est considéré en Egypte comme l'un des grands saints de l'Eglise copte orthodoxe et l'un des plus familiers. Pour nous il vient nous rappeler entre autres une citation connue : "La sainteté n’est pas pour hier ou pour demain, elle n’est pas pour un état particulier, elle est pour tout de suite, pour chacun et pour toutes les circonstances de la vie".
Que ses prières et ses intercessions soient avec tous ses enfants qui invoquent son nom.
Saint Grégoire de Nazianze, également appelé Grégoire le Théologien, est un Père de l'Église vénéré dans la tradition copte pour son rôle central dans la défense de l'orthodoxie trinitaire et sa profonde contribution théologique. Né au IVe siècle en Cappadoce, il est un contemporain et un ami proche de Saint Basile le Grand et de Saint Grégoire de Nysse, formant avec eux le groupe des "Pères cappadociens". Saint Grégoire est surtout connu pour son opposition à l'arianisme, une hérésie qui niait la divinité du Christ, et pour ses enseignements clairs et éloquents sur la Sainte Trinité, en particulier sur la divinité du Saint-Esprit, que l'Église copte considère comme une pierre angulaire de la foi chrétienne.
Dans ses Cinq Discours théologiques, Saint Grégoire a brillamment exposé les mystères de la Trinité et a défendu l'unité des trois personnes divines : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Ses écrits, d'une grande clarté théologique, ont aidé à façonner les doctrines sur la Trinité lors du Concile de Constantinople en 381, où la pleine divinité du Saint-Esprit fut proclamée. Pour cela, il est particulièrement respecté dans la tradition copte, où il est reconnu comme un défenseur de la foi orthodoxe, contre les hérésies qui menaçaient l'unité doctrinale de l'Église.
Saint Grégoire de Nazianze est également vénéré dans la tradition copte pour sa vie de sainteté et de contemplation. Bien qu'il ait occupé des postes de grande responsabilité dans l'Église, y compris brièvement celui d'archevêque de Constantinople, il est surtout connu pour son amour de la vie monastique et retirée. Il a mené une vie de prière, de solitude, et de méditation, et ses écrits poétiques sur la vie chrétienne et la relation avec Dieu continuent d'inspirer les croyants dans la tradition copte, qui le voit comme un modèle de sainteté et de sagesse théologique.
Sévère d'Antioche (465-538) est une figure éminente de l'Église orientale, reconnu comme un ardent défenseur de la vraie foi. Né à Sozopolis, en Pisidie (Asie Mineure), il se convertit au christianisme après des études en philosophie et en rhétorique. Devenu moine, il s'engage à protéger et à transmettre l'enseignement orthodoxe sur l'unité de la nature divine et humaine dans la personne du Christ, tel qu'il a été transmis par les saints Pères.
Élu patriarche d'Antioche en 512, Sévère s'oppose aux déviations doctrinales de son temps, proclamant la vérité de la foi chrétienne selon les décisions des conciles œcuméniques précédant celui de Chalcédoine. En 518, l'empereur Justin Ier, partisan du concile de Chalcédoine, le dépose et l'exile. Sévère se réfugie en Égypte, où il est accueilli par les fidèles orthodoxes, notamment au sein de l'Église copte.
En Égypte, il continue d'éclairer l'Église par ses écrits et ses homélies, devenant une source d'inspiration pour les fidèles. Ses œuvres, profondément enracinées dans la tradition apostolique, sont encore vénérées aujourd'hui. L'Église copte orthodoxe le reconnaît comme un saint et le surnomme le Docteur des Orthodoxes. Sa mémoire est célébrée le 8 février dans le calendrier copte.
Saint Samuel le Confesseur, également connu sous le nom de Saint Samuel de Qalamun, est un moine égyptien du VIe siècle, vénéré dans la tradition copte pour sa foi inébranlable et sa résilience face aux persécutions. Originaire de la région de Dakhlah, il embrasse très jeune la vie monastique et devient disciple d'Abba Agathon au monastère de Saint-Macaire. Après une vision divine de la Sainte Vierge, il est guidé vers un ancien monastère abandonné dans la région montagneuse de Qalamun, où il entreprend de restaurer l'église et de revitaliser la vie monastique.
Durant sa vie, Saint Samuel s'oppose fermement aux doctrines chalcédoniennes imposées par l'empereur Héraclius, ce qui lui vaut d'être sévèrement persécuté par les Byzantins. Il est battu, suspendu par les bras et perd un œil à cause des tortures subies. Malgré ces épreuves, il reste fidèle à la foi orthodoxe copte et continue d'enseigner ses disciples, renforçant ainsi l'identité spirituelle de l'Église copte.
Jusqu'à sa mort en 695, Saint Samuel mène une vie ascétique exemplaire, marquée par des miracles et une profonde sagesse spirituelle. Le monastère qu'il a restauré, connu sous le nom de Monastère de Saint Samuel le Confesseur, demeure un lieu de pèlerinage et de prière pour les fidèles coptes, témoignant de l'impact durable de son héritage spirituel.
Saint Pierre le Sceau des Martyrs, également connu comme Saint Pierre d'Alexandrie, est un patriarche et martyr du début du IVe siècle, vénéré comme un défenseur inflexible de la foi chrétienne. Né en Égypte, il devient patriarche d'Alexandrie vers 300, succédant à Théonas. Son épiscopat est marqué par une période de grandes persécutions contre les chrétiens sous l'empereur Dioclétien.
Face aux persécutions, Saint Pierre adopte une position équilibrée mais ferme, encourageant les chrétiens à rester fidèles malgré les épreuves tout en offrant réconciliation et pardon aux lapsi (ceux ayant renié la foi sous la contrainte). Son intransigeance doctrinale et sa défense de l’unité de l’Église lui valent une grande admiration parmi les fidèles. Il rédige également des lettres pastorales qui soulignent la nécessité de la pureté doctrinale et morale.
Saint Pierre est arrêté sous le règne de Maximin Daïa, puis exécuté en 311. Il est décapité à Alexandrie, scellant ainsi son témoignage de foi et son surnom de « Sceau des Martyrs ». Considéré comme le dernier martyr de la grande persécution, il est honoré comme un modèle de fidélité et de courage. Sa mémoire est perpétuée dans l'Église copte, et son martyre reste une source d’inspiration pour les chrétiens face aux épreuves.
Saint Théophile d'Alexandrie, patriarche de l'Église copte orthodoxe de 385 à 412, est une figure majeure du christianisme antique. Originaire d'Égypte, il succède à son oncle Timothée et devient connu pour son zèle dans la défense de l’orthodoxie chrétienne. Il joue un rôle crucial dans la transition de l’Égypte vers une société chrétienne, notamment par la destruction du Serapeum d'Alexandrie, marquant la fin de l’influence païenne dans la région.
Théophile consacre son ministère à affermir l’autorité de l’Église d’Alexandrie et à lutter contre les hérésies, notamment l’arianisme et l’origenisme. À travers ses écrits et son action pastorale, il se distingue comme un défenseur inflexible de la foi chrétienne et un guide spirituel pour son Église. Ses efforts contribuent à définir les contours de la théologie chrétienne dans une période de grande transformation.
Jusqu’à sa mort en 412, il travaille à consolider l’identité doctrinale et spirituelle de l’Église, tout en encourageant le développement de la vie monastique en Égypte. Vénéré comme un patriarche zélé et visionnaire, il est honoré dans la tradition copte pour son engagement envers la foi et l’unité de l’Église.
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