Présentation de Jésus Christ au temple - Décès de saint Syméon, le vieillard.

1.     Présentation de Jésus Christ au temple.

L'Eglise commémore aujourd'hui Nous commémorons en ce jour la présentation de notre Seigneur Jésus Christ au temple (دخول السيد المسيح الى الهيكل) qui eut lieu quarante jours après sa glorieuse nativité. Et effet, en ce jour la sainte Vierge Marie, sa mère, et saint Joseph le charpentier l'emmenèrent au temple pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait et offrir le sacrifice qui est dû[1].

Comme ils étaient pauvres, ils offrirent un couple de tourterelles ou deux petites colombes[2]. Ainsi la sainte Vierge Marie qui a enfanté le sauveur du monde s’est conformée à la Loi par humilité et obéissance. Ainsi elle est l’exemple que nous devons suivre comme nous devons suivre celui de son Fils le Seigneur Jésus Christ qui s’est conformé à la Loi de l’ancienne alliance avant qu’il n’institut celle de la nouvelle alliance.

Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon (سمعان). C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : ‘Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix ...’ Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction (il s’agit du signe de la croix) et toi, ton âme sera traversée d’un glaive (le glaive de la douleur au pied de la Croix).’

Il y avait aussi une prophétesse, Anne (حنا), fille de Phanuel (فانوئيل). Elle se mit à parler (prophétiser) de l’enfant devant tous ceux qui étaient présents. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.[3]

Que la bénédiction notre Seigneur Jésus Christ, qui a tracé pour nous le chemin du Salut, soit avec nous. Amen !



[1] Lévitiques 12 : 1 – 8.

[2] Lc 2 : 24.

[3] Lc 2 : 22 – 28.

 

2.     Décès de saint Syméon, le vieillard.

Nous commémorons aussi le décès du saint Syméon le vieillard. Il est l’un des soixante-dix vieillards qui traduisirent la Tora en langue grecque à la demande de Ptolémée II Philadelphe (بطليموس فلادلفوس). Lorsqu’il arriva à la prophétie d’Isaïe « Voilà que la Vierge concevra dans son sein, et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom d'Emmanuel[1] » il ne voulut pas écrire que la Vierge concevra de crainte que le roi ne se moque de lui et le considère comme un ignorant. Alors, il voulut remplacer le mot Vierge par la jeune fille. Alors, il subit une profonde somnolence et eut une vision au cours de laquelle on lui disait : « Tu ne verras pas la mort tant que tu n’auras pas vu Emmanuel né de la Vierge. » Ceci se produisit tel qu’annoncé.

Syméon vécut environ 300 ans jusqu’à la naissance du Christ sans l’intervention d’un homme. Syméon avait perdu la vue et lorsque, poussé par l’Esprit, il vint au temple et prit le divin enfant dans les bras, il recouvrât la vue et l’Esprit lui fit savoir que cet enfant est celui qu’il attendait. Alors il bénit Dieu et dit : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples »[2] Puis il bénit Joseph et Marie, leur prédit l’avenir de l’enfant et les douleurs que subira la Vierge.

Il décéda en paix ce même jour.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !



[1] Is 7 : 14 (Traduction de la Septante par P. Guiguet)

[2] Lc 2 : 29 – 32.