L’expansion du christianisme en Égypte

 

À partir d’Annianus, premier successeur de Saint Marc et jusqu’à Démétrios, douzième patriarche d’Alexandrie, le christianisme va s’étendre pendant deux siècles pour finalement évangéliser tout le pays.

Abilius, successeur d’Annanius, Cerdon, Primus, Justus, Eumène, Marcien, Céladion, Agrippin et Julien, prédécesseur de Démétrios, vont de 63 à 188 se succéder sur le trône épiscopal et accompagner l’Église Copte dans son expansion.

À peine le pays christianisé et bien avant le début des grandes vagues de persécutions, l’Église des Martyrs est la première Église a être persécutée par les romains depuis les temps du Christ. Le supplice eu lieu sous le service du Pape Démétrius, en 203, principalement dans la région de Thébaïde, à proximité de l’ancienne Thèbes, le Louxor moderne, déjà bien loin du berceau alexandrin.

Quand Sévère a son tour déclencha une persécution contre les Églises, il y eut en tout lieu des témoignages éclatant rendus à la religion par ses athlètes, mais ils étaient spécialement nombreux à Alexandrie. De toute l’Égypte et de la Thébaïde, les athlètes de Dieu étaient envoyés à cet endroit comme sur un très grand stade, et par une endurance à toute épreuve dans toutes sortes de supplices et de morts, ils reçurent de Dieu leur couronne.43

Les origines de la prestigieuse École d’Alexandrie

La Tradition, suivant les faits relatés par Saint Jérôme, veut que l’école d’Alexandrie fut fondée par Saint Marc lui-même et il est effectivement très probable que des cours de catéchèse organisés aient eu lieu sous les premières années d’Annanius, tel la première pierre d’une école religieuse. Effectivement, dans l’Alexandrie des métissages, dans l’Alexandrie des intellectuels et des philosophes, dans la capitale de la pensée helléniste, il aurait été bien indécent de vouloir évangéliser les fidèles sans un minimum de formation à la pensée chrétienne. Les cours de catéchèse vont donc se développer en même temps que le christianisme égyptien va s’étendre et c’est donc sous le Pape Démétrios que cet institution écrira les premières pages de sa gloire avec la nomination de Pantène en devenant très officiellement le Didascalée.

Le Pape Démétrios se fait d’ailleurs singulièrement remarquer à son époque et est le premier pape d’Alexandrie a marquer de son influence le monde chrétien. Constamment en contact avec les principaux sièges épiscopaux, il conseille, débat et correspond constamment sur tous les thèmes théologiques et pratiques de l’époque. Combattant les premières grandes hérésies gnostiques, il sera un fervent partisan de la pâque dominicale, autrement dit il défend les rites de la Pâque qui sont aujourd’hui encore pratiqué dans toutes les Églises apostoliques.

Démétrios est le premier des successeurs de Saint Marc qui se signale à l’histoire : vers 192, il intervient dans le débat qui trouble la chrétienté à propos de la fête de Pâques : il prend position pour l’évêque Victor de Rome, défenseur de la célébration dominicale de Pâques, contre les évêques d’Asie Mineure qui s’en remettent au calendrier Juif pour fixer cette dernière. Il affirme son autorité en nommant des évêques en Haute-Egypte, preuve du progrès du christianisme, et en excommuniant Origène (230).44

Le onzième successeur de Saint Marc, douzième patriarche d’Alexandrie, nomme donc le philosophe convertis Pantène en qualité de directeur du Didascalée. Dès lors l’école d’Alexandrie sera exclusivement dirigée par des évêques, le dernier d’entre eux, Monseigneur Shenouda deviendra quelques années après sa nomination le Patriarche Shenouda III et préside en encore aujourd’hui le Didascalée. L’enseignement religieux a donc toujours été particulièrement pris au sérieux par l’Église depuis ses premiers pas et des homme illustres ont été au service de cet institution. L’œuvre du pape Shenouda, détenteur du prix UNESCO de la paix en 2002, est connu et reconnu, et est à l’image du choix de Pantène à son époque.

Il y avait à la direction de l’école des fidèles de ce pays [l’Égypte] un homme très célèbre par sa culture, nommé Pantène, car d’après une ancienne coutume, il se trouvait chez eux un didascalée des lettres sacrées ; cette école existe encore aujourd'hui et nous avons appris qu’elle est entre les mains d’hommes puissants par leur éloquence et leur zèle pour les choses divines, mais on raconte que celui dont nous parlons était à cette époque parmi les plus brillant, car il était issu de l’école philosophique des stoïciens. On dit donc qu’il montra une telle ardeur et des dispositions si courageuses à l’égard de la parole divine qu’il fut également désigné comme héraut de l’Évangile du Christ dans les nations de l’Orient et qu’il fut envoyé même jusqu’au pays des Indes. […] Cependant, après de nombreuses réussites, Pantène dirigea finalement le didascalée d’Alexandrie, exposant oralement et par des écris, les trésors des dogmes divins.45

L’enseignement de l’école ecclésiastique

Pantène fut donc le premier d’une longue liste de personnages illustres du christianisme a diriger l’école ecclésiastique et théologique d’Alexandrie. La renommée de l’école, comme pour toute école, tient à la qualité de l’enseignement proposé. Les étudiants étudient donc tous les aspects du christianisme en se référencent continuellement à la Bible qui est le socle de toutes les réflexions. Cet attachement continuel aux Saintes Écritures est la marque de fabrique de l’Église Copte qui est étiquetée aujourd’hui comme « la plus biblique des Églises apostoliques ».

Sur les « bancs » de cette école chrétienne, on étudie la Bible, on interprète les Écritures, on enseigne les rudiments de la foi, on approfondit ses connaissances, on suit des cours de morale chrétienne… L’une des vocations principales du Didascalée sera de préparer les catéchumènes au baptême.46

Cet enseignement rigoureux de l’Amour chrétien sera dispensé à tous ceux qui le souhaitent mais les étudiants de l’époque sont principalement des catéchumènes aspirant au savoir avant de définitivement se convertir.

Si vous voulez recevoir le baptême, vous devez tout d’abord vous instruire de la Parole de Dieu, rompre avec tous vos vices, corriger la barbarie de vos vies et pratiquer la douceur et l’humilité. Vous serez alors prêts à recevoir la grâce du Saint Esprit.47

Clément d’Alexandrie

Titus Flavius Clemens naquit vers 150 probablement à Athènes. Principal disciple de Pantène avec Origène, il sera notamment son successeur en 200. Comme son maître, Clément est un philosophe convertis et son œuvre sera au service de la philosophie véritable : le christianisme. Clément produira la principale œuvre théologique visant à l’évangélisation du monde païen d’Alexandrie en visant particulièrement les milieux intellectuels de classe aisée. En 203, au fort des persécutions de Septime Sévère, Clément se réfugiera en Cappadoce et laissera la direction de l’école à Origène.

Saint Clément d’Alexandrie laisse derrière lui, entre autres, trois œuvres majeures du début du IIIe siècle : le Protreptique, le Pédagogue et les Stromates. Le premier est destiné aux païens et aux catéchumènes qu’il exhorte à embraser leur cœur de la foi du Christ, le second est un enseignement de savoir vivre chrétien, un manuel de la vie quotidienne, enfin le dernier qui se divise en huit volumes est un recueil de réflexions sur les problèmes doctrinaux, moraux et religieux, tel qui le décrit lui-même :

Cet ouvrage n’est pas composé dans les règles de l’art pour être un écrit d’apparat. Ce sont des notes, un trésor pour ma vieillesse, un remède contre l’oubli ; simple reflet, simple esquisse des propos éclatants et pleins de vie que j’ai été jugé digne d’entendre de la bouche de maîtres bienheureux et vraiment dignes de mémoire. L’un, ce fut en Grèce : il était ionien ; les autres, en Grande Grèce : l’un des deux était de Célé Syrie, l’autre d’Égypte ; d’autres en Orient, l’un était d’Assyrie, l’autre vivait en Palestine, juif d’origine ; quand au dernier, mais par la puissance c’était le premier, quand je l’eus rencontré, je trouvai le repos. Je l’ai débusqué en Égypte où il était caché. Ces maîtres, qui conservent la vraie tradition du bienheureux enseignement, issu tout droit des saints apôtres Pierre, Jacques, Jean et Paul, transmis de père en fils—mais peu de fils sont à l’image des pères—sont arrivés jusqu’à nous, grâce à Dieu, pour déposer en nous ces belles semences ancestrales et apostoliques…48

Origène

Origène est un nom typiquement égyptien signifiant « né d’Horus ». Il est né en 185 et est considéré comme l’un des plus grands docteurs de la foi. Son histoire nous est parvenu par ses propres écris, les biographies de ses disciples et par les travaux d’Eusèbe de Césarée. Si sa vie est controversée, une chose est certaine : il a marqué son temps.

Origène succéda à Clément à la tête de l’école d’Alexandrie sans être élever au rang d’évêque, ce qui est exceptionnel. Il enseignera très tôt dans sa jeunesse la Parole de Dieu et parmi les premiers disciples d’Origène nous compterons le successeur du patriarche de l’époque : Héraclès.

Il note que le premier d’entre eux fut Plutarque, qui, après une vie vertueuse, reçu de plus la parure du divin martyre, et le deuxième, Héraclas, frère de Plutarque, qui après avoir donné, lui aussi, auprès d’Origène, un très grand exemple de vie philosophique et d’ascèse, fut, après Démétrios, jugé digne de l’épiscopat d’Alexandrie.49

Origène chercha très tôt à parfaire sa connaissance des Saintes Écritures, il chercha dans un premier temps à les vivre le plus parfaitement possible. Il est  dis de lui que par simplicité et excès de zèle, il se castra pour éviter de se laisser envahir par les désirs de la chair…

En ce temps-là, tandis qu’Origène accomplissait l’œuvre de la catéchèse à Alexandrie, il fit une action qui révèle bien un cœur inexpérimenté et juvénile, mais qui est aussi une très grande preuve de foi en même temps que de chasteté. Comprenant d’une manière trop simple et trop juvénile, la parole : « Il y a des eunuques qui se sont eux même rendus eunuques à cause du royaume des cieux », soit qu’il ait pensé accomplir la parole du Sauveur, soit aussi parce qu’étant d’un âge jeune, et prêchant les choses divines non seulement à des hommes mais encore à des femmes, il avait voulu enlever aux infidèles tout prétexte pour le calomnier honteusement, il fut poussé à mettre réellement à exécution cette parole du Sauveur, tout en prenant soin que son geste échappe à la plupart de ses familiers. Mais il ne lui était évidemment pas possible, malgré son désir, de tenir caché un acte de cette importance. Démétrios l’apprit par la suite. En tant que chef de l’Église d’Alexandrie, il s’étonna assurément de ce qu’Origène avait osé faire, mais approuvant du moins son courage et la sincérité de sa foi il le rassura, et l’engagea à se livrer désormais encore plus à l’œuvre de la catéchèse.50

Origène était donc brillant dans la pratique et l’enseignement, et avait la bienveillance de toute la hiérarchie ecclésiastique. Son génie de l’écriture, son aisance philosophique, et ses profondes connaissances vont faire sa réputation dans tout le monde romain, au point que même les hauts personnages païens voudront l’entendre.

De fait, sa renommée s’étendit très vite dans tout l’Orient. Souvent il fut invité à résoudre des conflits doctrinaux avec des évêques. L’impératrice païenne elle-même voulut l’entendre.51

Ce qui se passa alors dans le cœur d’Origène nous est inconnu, s’enfla-t-il d’orgueil ou suscitât-il la jalousie de ses supérieurs ? Certainement un peu des deux. Dans les faits, Origène se mit plusieurs fois en conflit ouvert avec le Pape Démétrios, répondant aux appels des autres sièges de l’Église Universelle sans l’accord préalable de la hiérarchie et parfois même contre son avis. Le Pape Démétrios dut plusieurs fois le rappeler à l’ordre par écrit. La désobéissance est un trait de l’amour de soi, et il n’est pas impossible qu’Origène s’eut estimé au dessus des considérations de son patriarche, mais il est possible aussi qu’il n’est agis que par zèle et empressement voulant se soumettre aux plus vite à tous les désirs de tous ses supérieurs de l’Église indivisible.

Toutefois, Démétrios, l’ayant rappelé par lettre et l’ayant fait presser par des diacres de l’Église de revenir à Alexandrie, il [Origène] s’y rendit et s’acquitta de ses tâches habituelles.52

La ligne blanche fut franchise en 230 lorsqu’Origène, refusant la primauté de sa hiérarchie, se fit ordonner presbytre par les Évêques de Césarée, incitant d’ailleurs des tensions entre les différents patriarches. Les écrits controversés d’Origène allié à sa conduite belliqueuse poussa le patriarche Démétrios à l’excommunier cette même année. Il continuera cependant ses activités en Palestine. Il est à noter que même son ancien disciple et nouveau patriarche d’Alexandrie, Héraclas, ne le réintégrera pas dans le clergé mais, au contraire, le condamnera avec vigueur. Il sera condamner comme hérétique par le concile de Constantinople en 553 par l’église catholique et byzantine, dans un concile non reconnue par les coptes où Saint Didyme sera aussi condamné à tort.

L’ordination sacerdotale qui lui fut conférée en Palestine hors de sa circonscription ecclésiastique, le mit en opposition ouverte avec l’Évêque Démétrios qui le fit chasser d’Alexandrie en 230.53

Cependant, il est difficile de douter qu’un homme qui a tant enseigné, que tant de patriarches ont aimé et qui a constamment chercher à perfectionner son savoir n’ait jamais porter l’amour de Dieu. Nul n’est parfait sinon le Christ et la bonté du Seigneur est infini. Origène n’aura pas la chance de mourir martyre, il fut sévèrement persécuté lors des persécutions de Dèce contre les chrétiens. Il mourut quelque temps après de ses blessures, comme pour payer sur Terre ce qu’il n’aura plus a payer au ciel. Aujourd’hui il nous ait impossible de savoir ou repose l’âme d’Origène mais nul autre que le Seigneur n’est apte à juger son cœur et aujourd’hui nous pouvons profiter des quelques 2000 écrits qu’il nous a laissé et dont beaucoup servent encore aujourd’hui au Didascalée moderne.

Quant aux épreuves d’Origène durant a persécution, leur nombre, leur intensité et quelle en fut l’issue—car le démon pervers engagea toutes ces armées contre cet homme et il l’attaqua avec toutes ses machinations et toute sa puissance, en s’acharnant spécialement sur lui plus que sur tous ceux à qui il faisait alors la guerre—, ce que furent en nombre et en intensité les souffrances endurés par cet homme à cause de la Parole du Christ, chaînes et tortures, supplices sur le corps, supplices de fer, supplices dans les profondeurs des prisons, avec quel courage pendant de longs jours, les pieds mis au ceps jusqu’au quatrième trou, il supporta les menaces du feu et les autres supplices que ses ennemis lui infligèrent ; quelle fut pour lui l’issue de tout cela, alors que le juge mettait avec acharnement toute son attention à ne pas le faire mourir.54

Héraclas succédera à Origène au service de l’école.

Saint Denys le Grand

Saint Denys le Grand, également disciple d’Origène, imitera Héraclas à la tête de la prestigieuse école et succédera également à Héraclas sur le trône apostolique en 248. Saint Denys nous laisse cependant une œuvre théologique de premier plan. S’entretenant avec les Évêques de tout le monde chrétien, il sera connu et reconnu pour sa sagesse. Il interviendra dans le premier schisme de l’église pour tenter de raisonner puis condamner Novatien, prêtre catholique qui voulut devenir patriarche à la place du patriarche. Denys manifesta aussi sa sagesse en prenant très tôt le partie de ceux qui refusait de baptiser une seconde fois ceux qui par faiblesse ont sacrifiés aux idoles puis se sont repentis. Il insiste clairement sur le sacrement du baptême qui ne peut être donné qu’une fois, règle qui prévaut encore aujourd’hui dans toutes les églises apostoliques. Enfin, aidée par ce qui se faisait de mieux à l’époque, il établit les règles de calculs de la date de la Sainte Pâques. Cette règle est suivie par toutes les Églises encore aujourd’hui.

Déployant une intense activité contre les hérétiques, (…) , Denys doit aussi intervenir souvent dans les questions de discipline ecclésiastique : avec l’aide du mathématicien Anatole d’Alexandrie, futur évêque de Laodicée, il établit en 260 les principes du comput pascal, fixant la célébration de Pâques au dimanche après la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps, selon les règles indépendantes du calendrier juif.55

Ce grand patriarche sera le premier à devoir gérer une grande persécution, mais cette partie importante de son œuvre sera traitée dans le prochain chapitre.

Saint Didyme l’aveugle

Saint Didyme l’aveugle naquit à Alexandrie en 313 et devint aveugle à l’âge de quatre ans. Il a été associé à l'École d'Alexandrie en devenant directeur à l’époque de Saint Athanasse, le Pape d'Alexandrie. Étant aveugle, il a appris à lire et écrire en utilisant le bois taillé, quinze siècles avant l’apparition du braille. Il se manifesta aussi courageusement et vigoureusement contre les Manichéens. Saint Jérôme visita une fois Saint Didyme et bien qu'il soit lui-même un excellent théologien, il regretta de ne pas avoir le temps d’entreprendre une vaste étude avec Saint Didyme. Saint Jérôme dit alors à Saint Didyme : « ne vous inquiétez pas et ne soyez pas triste, si vous avez perdu cette vue que les animaux et même les insectes possèdent. Mais rappelez-vous que vous avez la vue divine, avec laquelle vous pouvez voir la lumière de la divinité. »56

Pallade, auteur de la fameuse Histoire Lausiaque, traduite en arabe sous le nom du « Paradis des Moines », rencontra Saint Didyme et plein d’admiration il écrivit un chapitre à son sujet pour l’édification de tous.

Sans nul doute, le plus grand nombre de ceux et de celles qui ont été initiés aux mystères dans l’Eglise d’Alexandrie est digne de la terre des doux. On compte parmi eux Didyme, l’écrivain aveugle que j’ai rencontré de façon espacée quatre fois en dix ans. Il acheva ses jours à vingt cinq ans. Il était privé de ses yeux, comme lui-même me l’a raconté : il  avait perdu la vue à l’âge de quatre ans avant d’avoir suivi les leçons des maîtres d’écoles et étudié les lettres.
Mais il avait un enseignement solide selon la nature : sa conscience. Il fut orné d’une telle grâce de connaissance que, d’après ce que j’en sais, il s’est accompli en sa faveur ce qui est écrit : « Le Seigneur rend sages les aveugles. » (Mt 5,4) Il interprétait mot pout mot l’Ancien et le Nouveau Testament. Il mit une telle application à la méditation des vérités de la foi, les exposant avec subtilité et fermeté, qu’il l’emporta sur tous les anciens par la profondeur de sa connaissance.57

Il est à noter également que les grands théologiens, pères de l'Église, Saint Basile le Grand, Saint Grégoire le Thaumaturge, Saint Grégoire de Naziance furent des élèves du Didascalée d'Alexandrie.
Notations :

43 Histoire Ecclésiastique VI.1 Eusèbe de Césarée

44 Les Coptes, Christian Cannuyer

45 Histoire Ecclésiastique VI.10 Eusèbe de Césarée

46 Les Coptes, Laurence Albert

47 Écrits d’Origène

48 Stromates I , Clément d’Alexandrie

49 Histoire Ecclésiastique VI.3 Eusèbe de Césarée

50 Histoire Ecclésiastique VI.8 Eusèbe de Césarée

51 Introduction aux Pères de l’Église, Pierre Beatrick

52 Histoire Ecclésiastique VI.19 Eusèbe de Césarée

53 Introduction aux Pères de l’Église, Pierre Beatrick

54 Histoire Ecclésiastique VI.39 Eusèbe de Césarée

55 Les Coptes, Christian Cannuyer

56 Introduction à l’Histoire de l’Église Copte, traduction www.france-copte.net

57 Pallade, Histoire Lausiaque, 4:1-2