Martyre de saint Apali fils de Juste - Décès du pape Cyrille V le 112ème patriarche de la prédication de saint Marc.

1.     Martyre de saint Apali fils de Juste.

En ce jour de l’an 20 des martyrs (304 après Jésus Christ) eut lieu le martyre de saint Apali (أبالي) fils de Juste (يسطس) fils de l’empereur Numérien (نوماريوس). Ce saint était un cavalier et un commandant courageux. De retour de guerre, il découvrit que Dioclétien (دقلديانوس) avait abjuré sa Foi et avait institué le culte des idoles. Il se présenta à l’empereur en compagnie de saint Juste (يسطس)[1], son père, et Théoclia (ثاؤكليا)[2], sa mère, et ils confessèrent leur Foi en Jésus Christ. Par conséquent, ils furent exilés à Alexandrie pour qu’ils y soient torturés et tués. Armanius (أرمانيوس) le gouverneur de cette ville tenta d’abord de les amadouer car il savait qu’ils étaient d’une lignée impériale. Lorsqu’il constata la fermeté de leur Foi, il envoya Juste à Antinoë (أنصنا), Apali à Basta (بسطة)[3] et Théoclia à Sa-al-Hagar (صا الحجر)[4].

Lorsqu’Apali arriva à Basta, il confessa sa Foi devant le gouverneur de cette ville. Celui-ci le fit torturer cruellement mais le Seigneur le guérissait et le consolait. Ceci provoqua de nombreuses conversions. Finalement, le gouverneur le fit décapiter et il obtint la couronne du martyre[5].

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !



[1] Commémoration de son martyre le 10 Méchir.

[2] Dont le martyre est commémoré le 11 Pachôns.

[3] Il s’agit du village actuel de Tal-Basta (تل بسطة) proche de Zagazig (الزقازيق) du gouvernorat d’el-Charqia (الشرقية) à l’est du delta du Nil.

[4] Il s’agit de l’antique ville de Tanis (تانيس) dans le gouvernorat d’el-Charqia.

[5] Une partie de ses saintes reliques se trouvent dans l’antique église d’abba Roweis (كنيسة الأنبا رويس الأثرية).

 

2.     Décès du pape Cyrille V le 112ème patriarche de la prédication de saint Marc.

En ce jour de l’an 1643 des martyrs (1927 après Jésus Christ) décéda le pape Cyrille (Kyrellos) V (كيرلس الخامس), le 112ème patriarche de la prédication de saint Marc. Ce père naquit à Tazmânt (تزمنت) proche de la ville de Béni-Soueif (بني سويف) en Egypte en 1831 après Jésus Christ. Ces parents étaient pieux et le nommèrent Jean (يوحنا) et lui donnèrent une très bonne éducation. Comme il recherchait perpétuellement le calme, l’apprentissage et la méditation, il quitta le monde et se rendit au monastère al-Sourian (دير السريان) mais son père alla le cherchait et le ramener à la maison. Toutefois, il repartit et se rendit au monastère al-Baramous (دير البرموس) et devint moine en 1850[1]. Il eut une conduite vertueuse conforme aux traditions monastique et il fut ordonné prêtre puis higoumène. Il copiait des manuscrits pour les vendre et dépenser pour les besoins du monastère. Il fut surnommé : Jean le scribe (يوحنا الناسخ).

Après le décès du pape Démitrios II (دمتريوس الثاني) les évêques, les prêtres et les notables le choisirent pour lui succéder et il fut consacré le 23 Paopi 1591 des martyrs (1874 après Jésus Christ). Il prit soin des églises et des monastères et il se préoccupa de l’instruction des prêtres en inaugurant la faculté de théologie. Il fit de nombreux déplacements pour visiter ses enfants spirituels tant en Egypte qu’au Soudan.

Il eut un différend avec le conseil financier de l’Eglise (المجلس الملي), par conséquent il se rendit au monastère d’al-Baramous et ne revint qu’après la réalisation de ses demandes.

Le pape Cyrille V édifia aussi des écoles pour améliorer l’instruction des fidèles de l’Eglise. Lorsqu’il accomplit son bon combat il décéda en paix à l’âge de 96 ans après avoir siégé sur le trône de saint Marc pendant cinquante-deux ans, neuf mois et neuf jours. Après ses funérailles, il fut enterré à la cathédrale saint Marc, à el-Azbakiya (الأزبكية).

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur, éternellement. Amen !

 


 

[1] A l’âge d’environ 20 ans.