Sa Sainteté a donné cette conférence en 1964, lorsqu'il était l'Evêque Général de l'Education et de la Faculté Cléricale.

 

 

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Un Seul Dieu. Amen.

 

Texte de la conférence, comme elle a été donnée par le vénérable, Sa Sainteté Pape Chénouda III.

Les fruits du Saint Esprit : la douceur, la bonté et la patience :

Méditations dans la parole du Seigneur sur la langue de Saint Paul l'apôtre : « Mais voici le fruit de l'Esprit : amour, joie, patience, bonté, bien-veillance, foi. » (Galates 5 :22)

1. Introduction à propos des fruits du Saint Esprit :

La vertu de la bonté… Comment être bon ?

La bonté est un des fruits du Saint Esprit. La Bible Sainte dit : « Le fruit de l'Esprit : amour, joie, patience, bonté. » Si tu veux alors, toi, avoir en toi les fruits de l'Esprit, possède la vertu de la bonté. La bonté est une vertue qui existe en Dieu Lui-même. La Bible dit : « Maix lorsque se sont manifestés la bonté de Dieu notre Sauveur, … » (Tite 3 :4). Elle dit aussi dans l'Epître aux Romains : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu. » (Romains 11 :22). La Bible dit : « Soyez bons les uns pour les autres. » (Ephésiens 4 :32). Et Paul l'apôtre parle aussi de sa vie de service disant : « par… la patience, la bonté, … » (2 Corinthiens 6 :6) La bonté est alors une des qualités de Dieu Lui-même. Dieu Lui-même est bon. Le Christ était une personne bonne. Et, celui qui veut marcher dans la voie de Dieu, doit avoir la vertue de la bonté.

Je vois plusieurs gens qui prient, jeûnent, et viennent à l'église avec diligence, mais dont la nature est sévère et intimide les gens ! Quant aux enfants de Dieu… ils sont doux, bons, et ont du calme. Parmi leurs qualités, il y a la bonté. Nous voulons considérer quelle est cette vertue de la bonté ? Comment peut-elle exister chez les gens ? Et, quelle est sont existance chez Dieu ? Et, chez le Christ incarné ?

2. « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur. » (Matthieu 11 :29)

Le Christ était une personne bonne. Pour cela, les gens l'ont aimé. Quand nous considérons, par exemple, son traitement de la femme Samaritaine, nous considérons : quels sont les aspects de la bonté qui se trouvent dans ce traitement ?

Une femme adultère, qui a vécu avec cinq hommes dans une relation mauvaise, pécheresse. Et, elle habite toujours avec un homme, dans le péché. Le Seigneur, parlerait-Il a une telle personne ?

Si un de nous parlait à une femme pécheresse comme celle-ci, de quoi lui parlerait-il ? ! Il lui parlerait du repentir, du péché, de la pureté, du lac enflammé de feu et de soufre, du jugement, du fait que les adultères n'entrent pas au Royaume des Cieux, de l'impureté, …etc.

Quant au Christ bon, quand il rencontra cette femme, il lui dit : « Donne-moi à boire. » (Jean 4 :7) Il lui fit sentir qu'elle est capable de faire du bien ! Alors, elle lui dit : « Toi, tu es un juif, et moi, une femme samaritaine. » et « les Juifs ne veulent rien avoir de commun avec les samaritains. » Comment me demandes-tu à boire ? ! Il commença à lui parler de l'eau vive ! Ensuite, il commença à lui parler de l'adoration en esprit et en vérité, et de lui parler de degrés très élevés ! C'est quelque chose qui élève la moralité de la femme.

Ensuite, quand Il voulut parler de l'essentiel, il lui dit : « Va, appelle ton mari. » Ton mari ? ! Mais, Il sait qu'elle n'a pas de mari ! Mais, le terme le plus distingué et poli est le mot « mari ». « Va, appelle ton mari, et reviens ici. » « La femme lui répondit : 'Je n'ai pas de mari.' » « Jésus lui dit : 'Tu dis bien : 'Je n'ai pas de mari.'' » ! Il commença à la complimenter ! Il trouva en elle un point lumineux et bon à complimenter : elle est une femme sincère. « Tu dis bien : 'Je n'ai pas de mari.', tu en as eu cinq et l'homme que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela, tu as dis vrai. » ! Voyez comment Christ commence son discours par un compliment « Tu dis bien », et le termine par un compliment « En cela, tu as dis vrai. » !

Même cette femme pécheresse ! Qui vécut avec cinq hommes ! Et qui vit toujours avec un sixième ! Il trouva en elle quelque chose de beau. Elle parle avec sincérité, et confesse une bonne confession ! Dans son expression, en lui parlant, Il ne lui dit pas : « Va voir les hommes avec qui tu te conduis d'une mauvaise conduite. » ! Mais Il lui dit : « Tu as eu cinq maris. » ! Mais, étaient-ils des maris ? ! Ils ne l'étaient pas !

Mais Christ est bon. C'est pareil à ce dont je vous est parlé hier, « Le calme des mots. » Il utilise un mot calme, délicat, qui ne blesse pas les gens ni ne leur nuit ! Donc, au lieu de dire : « Cinq 'tels'. », (ne disons pas un mot offensif), Il dit : « Cinq 'maris' » L'un de vous, peut-il trouver une expression plus bonne que celle-ci ? ! Il ne blessa pas la femme, et il n'y eu aucune humiliation pour elle dans ses paroles ! Pour cela, la femme sentit qu'Il était une personne qui est bonne. Elle lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète. » !

S'Il lui avait parlé, disant : « Viens, femme impure, adultère, pécheresse, qui est tel ou tel. », elle se serait disputée avec Lui, elle aurait fuit de Lui et serait partie. Mais, c'est Christ, le bon, qui lui dit : « Va, appelle ton 'mari'. », et « Tu as eu cinq 'maris'. », et « celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. » Y a-t-il une expression plus délicate que celle-ci ? ! Il n'y en a pas ! Il gagna la femme de cette façon.

3. Dieu et sa bonté en blâmant ses enfants :

De cette même façon, Il blâma Pierre, qui l'a renié trois fois. Il ne lui dit pas : « Viens, Pierre, considère ton orgueil en disant : « Même si tous te renient, je ne te renirai pas. » (*« Même si tous tombent à cause de toi, moi je ne tomberai jamais. » Matthieu 26 :33 ; Marc 14 :29. « Même s'il faut que je meure avec toi, non, je ne te reniereai pas. » Matthieu 26 :35 ; Marc 14 :31. « Seigneur, avec toi je suis prêt à aller même en prison, même à la mort. » Luc 22 :33), et en disant : « Seigneur, … pourquoi ne puis-je te suivre tout de suite ? Je me dessaisirai de ma vie pour toi ! » (Jean 13 :37). Où est ta vie dont tu t'es dessaisie ? ! Tu as eu peur de la servante, d'une pauvre femme. » !

Il ne le réprimanda point de cette façon ! Il ne fit aucune allusion, quelqu'elle soit, à son reniement ! Avec déclicatesse et bonté, Il lui dit : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » (Jean 13 :37), car il lui avait dit : « si tous te renient, je ne te renierai pas », donc il l'aime plus qu'eux. Il lui dit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. » Il lui dit : Donc, « Pais mes agneaux. » « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il dit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. » Donc, « Sois le berger de mes brebis. » « Simon, fils de Jean, » pour la troisième fois, « m'aimes-tu ? » La Bible dit alors : « Pierre fut attristé de ce que Jésus lui avait dit une troisième fois : 'M'aimes-tu ?' » Pierre sentit qu'Il l'appelait Simon, fils de Jean (nom de Saint Pierre l'Apôtre avant d'être disciple et apôtre.), et qu'Il lui disait : « M'aimes-tu ? » trois fois ! Il lui dit alors, « Seigneur, toi qui connais toute chose, tu sais bien que je t'aime. » Il lui dit donc : « Pais mes brebis. » Et voilà, c'était fini ainsi !

Pierre sentit que le Seigneur le blâmait, mais, comment ? ! Avec bonté, calme et délicatesse, sans le blesser ! Sans l'humilier ! Sans lui parler franchement de ce dont Il veut lui parler ! Avec délicatesse et calme, et que l'auditeur comprenne comme il veut. Pour cela, Christ était aimé ! Il était une personne délicate, bonne, qui aime les gens, et ne les blesse jamais !

4. Avec ceux qui sont loins, chassés, renvoyés, et ceux qui n'ont personne pour penser à eux :

Voyons le traitement du Christ à quelqu'un comme Zachée. Même traitement ! Zachée, chef des collecteurs d'impots, pécheur, mauvais, injuste, qui vole et dérobe !

Il veut voir Christ, même de loin, même de sur l'arbre ! en passant sur la route. Quel était le traitement du Christ, qui est bon, pour lui ? ! Il laissa tout le monde, et s'arrêta ou il était ! Il donna à Zachée plus qu'il ne demandait ! Tout ce que Zachée voulait était de voir Christ en passant. Christ s'arrêta jusqu'à lui ! Pas seulement s'arrêta-t-il à lui, mais Il l'appela par son nom, comme s'Il le connaissait personnellement !

Il ne l'appela pas par son nom seulement, mais Il lui dit : « Zachée, descends vite :il me faut aujourd'hui demeurer dans ta maison. » (Luc 19 :5) « Descends vite » ? ! C'est-à-dire que cela t'intéresse tellement, Seigneur, qu'il faut que je descende vite ? ! Es-tu tellement en hate pour moi ? ! Zachée, descends vite. C'est la bonté du Christ, qui s'arrêta pour lui, lui parla et l'appela par son nom ! Et, lui offrit de le visiter, ne s'inquiétant pas de la mauvaise réputation qu'il pourrait acquérir en le visitant, et qu'on lui dirait : « Tu aimes les collecteurs d'impôts et les pécheurs. » ! (Notre Sauveur a supporté, pour les pécheurs, qu'on lui dise : « Voilà un glouton, et un ivrogne, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs. » (Luc 7 :34)) Ceci toucha l'homme tellement. Alors, il lui dit : « Eh bien ! Seigneur, je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens et, si j'ai fait tort à quelqu'un, je lui rends le quadruple. » Jésus lui dit alors : « Aujourd'hui, le salut est venu pour cette maison. »

Christ, le bon, put gagner l'âme de Zachée ! Avez-vous entendu une seule réprimande du Christ à Zachée ? ! Pas dutout. Christ laissait les gens tranquils jusqu'à ce qu'ils sentent leurs péchés ! Il ne réprimandait ni ne reprochait beaucoup ! Presque jamais ! Il cherchait chacun, quoique sa vie soit sombre, et cherchait en lui un point blanc et bon, pour complimenter ce point qui existe en lui. Il oubliait tous ses péchés et cherchait ce point lumineux dans sa vie, pour le complimenter ! Pour cette raison, Christ trouvait dans les gens, quoiqu'ils soient mauvais, quelque chose de bien !

5. La connaissance des gens de la douceur de Dieu :

Je me rappelle, une fois, quelqu'un me raconta une histoire. Peut-être elle se trouve dans l' « Apocripha » (Apocripha : mot Grec qui signifie « Les livres cachés. » Ceci désigne ce que les gens attribuent par erreur à la religion, comme les évangiles faux : Evangile de Barnabas, Evangile de Thomas, Evangile de Marie Madeleine, et les livres de l'hérésie des « Ghénoussi ». Les Protestants ont appelé ainsi, par erreur, les livres Deuterocanoniques, que les églises Orthodoxes et Catholiques considèrent canoniques, et que l'église Protestante a omis, comme le livre de Judith, Tobit, Maccabées I et II, Siracide, La Sagesse, …etc.), parmi les histoires créées par les gens - des histoires que l'église ne considère pas canoniques. La personne qui me raconta cette histoire n'était pas Chrétienne, mais Musulmane ! Il dit : Il y eu un homme qui mourrut. Ensuite, les gens s'asseyèrent et commencèrent à insulter l'homme qui est mort. Quand lui vut qu'ils l'insultaient, il leur dit : « Au moins, rappelez-vous de ce qui est bien dans ceux qui meurent d'entre vous. Moi, je vous raconterai une histoire à propos du Christ… » Bien sûre, cette histoire (qu'il leur raconta) n'est pas vraie. Mais, c'est pour vous montrer combien, et à quel degré, les gens comprennent et connaissent la douceur du Christ et sa bonté !

Il dit : « Une fois, Christ marchait avec ses disciples. Ensuite, en marchant, ils virent un chien mort. Quelques-uns se bouchèrent le nez et dirent : 'Quelle est cette odeur pourrie ?'. Quelques-uns dirent : 'C'est un chien mort.' Les autres dirent : 'Eloignons nous de cette abomination', …etc. L'un d'eux avait commencé à dire quelque chose qui exprime son dégoût de ce chien mort.

Quant au Christ, Il les regarda et dit : « Je lui vois des dents blanches. » Même ce chien mort, Il trouva en lui une belle qualité, qui est bien, et qui mérite d'être complimentée !

Les gens qui gagnent les autres et qui sont capables de les guider, sont ceux qui sont capables de trouver en tout homme quelque chose de bon a complimenter. Et, ils gagnent cet homme à travers le compliment. (Ecoutez le sermon de Sa Sainteté à propos du verset 11 :30 dans les Proverbes : « Le sage captive les gens. »)

Il y a une histoire qui est bien, que j'avais lue dans un des livres anciens, et qui reste toujours dans ma mémoire, à propos d'un homme qui est capable de guider les âmes avec sa bonté.

Cet homme était le directeur d'une école d'aviation. Il venait instruire ses élèves. La première année était une épreuve. A la fin de l'année, il leur donnait un examen. Celui qui réussissait l'année d'épreuve, restait à l'institue. Celui qui échouait était renvoyé de l'école et cherchait un autre métier.

Une fois, il prit l'un de ses élèves pour lui donner l'examen à la fin de l'année, et voir s'il peut réussir. L'avion le prit, donc, et commença à monter, à descendre et à se renverser dans l'air d'une façon aléatoire ! Ce qui prouve que cette personne n'est pas qualifiée pour l'aviation dutout ! Elle se perdrait et perdrait toute l'avion avec elle ! Il le regarda avec inquiétude pour lui, alors que l'avion le balançait dans l'air !

Cet élève qui conduisait l'avion se dit alors à lui-même : « Sûrement, j'échouerai, et je serai renvoyé de l'école… Je serai renvoyé de l'école ! La meilleure chose que je peux faire à présent est de 'me sauver la vie'. » Il commença alors, de toute manière qu'il put, à maîtriser l'avion, jusqu'à ce qu'il put descendre à terre. Il se dit : « Il est vrai que je serai renvoyé de l'école, mais, ce qui est important, est que je ne meurs pas. » !

Une fois descendu, le directeur de l'école courut à lui, lui ouvrit la porte de l'avion et lui prit la main chaleureusement ! Il lui dit : « Je te félicite. Tu as pu faire descendre l'avion, malgré la situation critique, comme le pilote le plus habile que mes yeux aient jamais vu ! » Ensuite, après que l'élève eut le temps de respirer un peu, il lui dit : « Ecoute, mon fils,… tu t'es trompé en faisant tel et tel. La manière correcte est celle-ci. »

Il est vrai que cet élève s'est trompé d'abord dans sa façon de conduire l'avion. Mais, ce n'est pas tout ! Il se trouve toujours en lui un seul point blanc, lumineux, bien ! C'est qu'il a pu faire descendre l'avion de la manière correcte ! Un point blanc, méritant l'admiration ! Et, méritant que la personne soit complimentée pour lui !

L'Homme bon est celui qui peut voir les points blancs dans les gens, et qui peut découvrir le bien en eux. Il est celui qui peut fermer les yeux aux choses mauvaises qui sont dans les gens, autant que possible. Quant à la personne aux mots offensifs, à la nature rigide, elle est celle qui ne voit dans les gens que les points noirs dans leurs vies, et qui ne voit rien de bien en eux !

Il y a des gens qui sont ainsi, offensifs ! Leur métier est de chercher les vices existant dans les autres, sans voir le bien en eux ! S'ils trouvent un vice, ils remplissent le monde avec du bruit à propos de ce vice. Mais, ils ne voient pas le bien dans les gens. Ils ne voient pas les points blancs en eux, et n'aimeraient pas les voir !

Dieu n'est pas ainsi. Dieu est bon dans son traitement des gens. Une bonne histoire, des histoires du Seigneur qui est bon en traitant les gens, est celle du Fils Prodigue. (Evangile d'après l'Evangéliste Saint Luc 15 :11)

6. La bonté de Dieu le Père :

Le jeune fils vint à son père et lui dit : « Donne-moi la part de bien qui doit me revenir. » Il partagea alors ses biens, et la lui donna. Là, on s'arrête, étonnés devant la bonté de ce père ! Qui d'entre vous aurait un fils qui oserait lui dire, pendant sa vie, « Donne-moi la part de bien qui doit me revenir » ? ! Qui ? ! Et, si un fils allait à son père, et lui disait : Donne-moi ma part de l'héritage, son père ne le giflerait-il pas et le renvoyerait ? ! Ou, lui donnerait-il sa part ? ! Et, lui dirait-il : « Mon fils, tu veux m'hériter mes biens alors que je suis encore vivant ? ! Attends, au moins, jusqu'à ce que je meurs, et puis viens prendre ton héritage. » ! Quant à ce père bon, il lui donna son héritage ! Il lui donna sa part ! Le fils la prit alors et la dépensa dans une vie prodigue… Ensuite, il sentit sa faute et retourna à son père.

Comment son père le reçut-il ? S'asseya-t-il à la maison, attendant, jusqu'à ce que son fils revienne, pour qu'il lui dise : « Viens, mon fils… Regarde ce que tu as fait et commis ! Regarde où la mauvaise route, que tu as suivie, t'a pris ! Où est ta propreté ? ! Où est ton élégance ? ! Où est… ? ! Où est… ? ! » Jamais !

Ce père bon ne dit absolument aucun mot de blâme ou de reproche à son fils ! Pas un mot de blâme ou de reproche ! Ni examina-t-il avec lui ses péchés ! Mais, au contraire, il le vut de loin, et fut pris de pitié ! Il fut pris de pitié ! Son coeur remua envers son fils ! Il courut à lui ! Voyez ce que la Bible dit : « Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » !

Son père le vut de loin, et fut pris de pitié, et courut à lui ! Il n'attendit pas jusqu'à ce que le garçon vienne, pour que, ensuite, il le réprimande et raisonne avec lui. Il se jeta à son cou et le couvrit de baisers !

Remarquez qu'il fit cela avant que son fils ne prononça aucune parole de repentir ! Il est vrai que le fils dit, dans son coeur, « Je vais aller vers mon père et je lui dirai : 'Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi.' »…etc. Mais il n'avait pas encore prononcé un mot ! Pas un mot ! Mais son père se jeta sur son cou et le courvit de baisers, sans entendre de lui un seul mot de repentir !

Ceci au point que ce fils, à cause de la tendresse admirable de son père, et à cause de la bonté de son pere, fut embarassé de dire ce qu'il avait l'intension de dire ! Il avait l'intension de dire : « J'ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes ouvriers. » La phrase « comme un de tes ouvriers », il ne la dit pas à son père ! Il fut embarassé. Un de tes ouvriers, comment ? ! Je suis dans ses bras ! La bonté de son père, donc, fit qu'il ne put pas dire cette phrase !

C'est un père calme, et bon. Et, ce n'était pas tout, mais il l'honora d'un grand honneur, et lui leva la tête, entre ceux qui sont à la maison. Il lui rendit sa dignité. Il l'habilla de la plus belle robe et tua le veau gras pour lui ! Il lui fit un festin !

Imaginez un fils qui vient rencontrer son père, étant pécheur, se préparant mille fois pour cette rencontre. Comment me recevra-t-il? ! Comment me parlera-t-il ? ! Et quand il me dira 'tel' ou 'tel', comment répondrai-je ? ! Il a sûrement peur et tremble !

Quant à ce père bon, avec lui, rien n'est arrivé ! Pas de blâme, pas de punition, pas de jugement, pas de dispute, pas de rappelation du passé, rien ! C'est un père BON. Comparez ce père bon au frère aîné.

Le frère aîné vut le festin, et refusa d'entrer ! Il se fâcha ! Il se fâcha car son père accepta ce frère ! Il se fâcha et refusa d'entrer !

Il est vrai, ce verset : « Tombons plutôt entre les mains du Seigneur, car sa miséricorde est grande. » (2 Samuel 24 :14) ! Ce frère tomba dans la main de son frère aîné, qui en fit toute une brouille. Il tomba entre les mains du Seigneur, qui est le Père, et Il le reçut alors avec tendresse, affection et bonté !

Quant à ce fils aîné, le père se conduisit avec lui avec bonté aussi, comme il a fait avec le cadet! Voyons si le fils aîné était mauvais ou pas. Ce fils aîné se fâcha et ne voulut pas entrer. C'est-à-dire qu'il voulait leur gâter cette soirée !

Ces gens étaient heureux, et avaient tué le veau gras ! Il y avait des sons de musique et de danse, et de joie dans la maison. Ce fils aîné voulait gâter la soirée, la joie, le festin et tout, et refusa d'entrer ! Il se fâcha, et voulut faire une dispute !

Que fit alors le père bon ? ! Leur dit-il : « Apportez-moi ce garçon pour que je raisonne avec lui. » ? ! Non, pas dutout !

La Bible dit : « Son père sortit pour l'en prier. » On a vraiment pitié de ce pauvre père, entre ses deux fils. Ni le jeune n'était bien, ni l'aîné ! Mais lui, il fut bon avec le jeune dans sa faute, et bon avec l'aîné dans la sienne !

Son père sorti le prier, et lui dire : « Qu'as-tu, mon fils ; pourquoi es-tu fâché ? ! Viens, entre. » ! Mais, le fils aîné céda-t-il, et eut-il honte que son père le priait ? Eut-il honte de lui-même et dit-il : « Puisque tu es venu jusqu'à moi, ce serait impoli que je me dispute avec toi. » ? ! Au contraire, il parla à son père avec impolitesse !

« Il répliqua à son père : ' Voilà tant d'années que je te sers.' » C'est de l'orgueil. De l'orgueil comme celui du Pharisien. Le Pharisien qui dit : « Je jeûne deux fois par semaine, je paie la dime de tout ce que je me procure. » (Luc 18 :12). Il lui dit : « Voilà tant d'années que je te sers sans avoir jamais désobéi à tes ordres. »

Mais, nous lui disons : « Aie honte ! » Que veux-tu dire par cette phrase : « Sans avoir jamais désobéi à tes ordres. » Même les apôtres et les prophètes n'ont jamais dit cette phrase. « Tous dévoyés, ils sont unis dans le vice ; aucun n'agit bien, pas même un seul. » (Psaume 14 :3). Es-tu donc la seul personne juste, qui n'a aucune faute !

« …sans avoir jamais désobéi à tes ordres ; et, à moi, tu n'as jamais donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. » Il qualifia son père de l'avarice ! L'avarice et le manque d'appréciation pour lui ! Je me fatigue pour toi pour toutes ces années, et tu ne me donnes même pas un chevreau… pour festoyer avec mes amis ! Cette phrase aussi signifie un manque de générosité de la part du père ! Voilà son fils qui veut festoyer avec ses amis, mais son père ne lui donne pas un chevreau ! Quelle sorte de père est-ce ? !

Il qualifia son père de l'avarice, de la dureté, d'être très peu généreux, et de ne point l'apprécier ! Et, quoi d'autre ? ! « Mais quand ton fils que voici est arrivé… » Ton fils ! Il ne dit pas : « Quand mon frère est retourné. » ! Mais, 'ton fils', comme s'il avait renié son frère !

« …lui qui a mangé ton avoir avec des filles… » La Bible n'a pas dit 'avec des filles' ! Mais, : « il y dilapida son bien dans une vie de désordre. » Ce mot 'avec des filles' est une nouvelle accusation qu'il met sur son frère !

« … tu as tué le veau gras pour lui ! »

Il blâma son père, en lui parlant durement ! Avec des mots sans respect, ni soumission, ni appréciation de la situation, ni amour pour le frère retourné, ni émotion pour ce pauvre, retourné tout honteux à la maison ! Rien.

Comment le père bon lui répondit-il ? ! Si c'était l'un de nous, il lui aurait dit : « Mon fils, corrige tes paroles un peu. Telle n'est pas la façon dont il faut parler à ton père ! Quelle manière de parler ! »

Mais, il lui dit : « Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. » Comme tu es bon, Seigneur !

Même après que ton fils se conduisit de cette mauvaise manière avec toi, et te répondit par ces mots offensifs et dures, tu lui dis toujours : « … tout ce qui est à moi est à toi » ? !

Mais, telle est la nature bonne du Seigneur. Dieu est très bon dans son traitement des gens. Il ne blesse jamais personne, ni n'humilie personne. Ses reproches sont très peu. Ses blâmes sont très peu. Il veut que les gens arrivent à reconnaître leurs fautes d'eux-mêmes, sans qu'Il ne les leur reproche ou ne les blâme, ou ne leur fasse faire attention à ces fautes ! Telle est la bonté de Dieu. Telle est la manière du Seigneur. Le Seigneur est bon et calme. David reconnut cette qualité en Lui et dit : « Il ne nous traite pas selon nos péchés, il ne nous rend pas selon nos fautes. Comme les cieux dominent la terre, sa fidélité dépasse ceux qui le craignent. Comme le levant est loin du couchant, il met loin de nous nos offenses. Comme un père est tendre pour ses enfants, le Seigneur est tendre pour ceux qui le craignent. » (Psaume 103 :10)

Pourquoi ? !

« (Car) il sait bien de quelle pâte nous sommes faits, il se souvient que nous sommes poussière. » Pour cela, David a dit : « N'entre pas en jugement avec ton serviteur, car nul vivant n'est juste devant toi. » (Psaume 143 :2)

N'entre pas en jugement avec ton serviteur ! N'entre pas en jugement ! ! Nous prions et nous disons : « N'entre pas en jugement. » Mais, nous, nous jugeons ses serviteurs ! « Tombons plutôt entre les mains du Seigneur, car sa miséricorde est grande. » Le Seigneur « n'est pas toujours en procès et ne garde pas rancune indéfiniment. » (Psaume 103 :9) Et, « Il ne nous traite pas selon nos péchés, il ne nous rend pas selon nos fautes. » ! David Lui dit : « Si tu retiens les fautes, Seigneur ! Seigneur, qui subsistera ? Mais tu disposes du pardon. » (Psaume 130 :3)

Toi, Seigneur, tu ne retiens point nos fautes. Il est vrai que Tu es le tout-puissant. Mais, si tu retiens les fautes, qui subsistera ? ! Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire : ferme les yeux, Seigneur, à nos péchés. Ne sois pas très méticuleux avec nous, et ne nous examine pas sur tout sujet petit ou grand. Vraiment, c'est ainsi qu'est le Seigneur !

7. Christ, notre Dieu bon, extrèmement patient, abondement indulgent, le plus compatissant :

Une femme tomba entre les mains des gens. Que firent-ils à elle ? C'est la femme pécheresse. (Evangile d'après Saint Jean 8 :4)

Elle fut prise en flagrant délit d'adultère ! Elle tomba entre les mains des gens. Ils l'humilièrent extrèmement. Ils la trainèrent dans les rues ! Considerez son humiliation, les gens qui regardent d'ici et de là, le long cortège de gens autour d'elle. Quelle extrème honte ! C'est-à-dire que s'ils l'avaient fusillée en ce moment, ceci aurait été plus facile pour elle que ce grand scandale !

Et, après tout cela, ils ne s'arrêtèrent pas ! Mais, ils l'apportèrent au Christ, et ils lui dirent : « Que penses-tu ? Quel est ton jugement sur elle ? La Loi de Moïse dit : 'Qu'elle soit lapidée', et toi, que dis-tu ? » Voilà comment sont les gens :durs ! Ils n'étaient même pas justes ou biens eux-mêmes. Mais, chacun avait un péché ! Et, Christ le savait !

S'ils étaient des saints, et leur nature pleine de sainteté et de pureté avait été choquée par le péché, on aurait peut-être dit : « C'est malgré eux ! Ils n'ont pas pu supporter le mal ! » Mais, tous étaient mauvais ! Et Christ le savait !

Il leur dit : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. » Nul d'entre eux n'est sans péché ! Ils commencèrent alors à se retirer, l'un après l'autre. Ensuite, Il regarda la femme : « Où sont-ils donc ? » Où sont ceux qui t'ont jugée ? « Personne ne t'a condamnée ? » Elle dit : « Personne, Seigneur. » « Moi non plus, je ne te condamne pas : va, et désormais ne pèche plus. » Voilà, c'est la bonté dans le traitement des gens !

« Tombons plutôt entre les mains du Seigneur, car sa miséricorde est grande. » Cette femme adultère, prise en flagrant délit, tomba dans la main du Christ. Il s'attendrit et dit : il suffit l'humiliation qu'elle a vue. Va en Paix ! Pas un mot de blâme, pas un mot de reproche ou trop de conseils ! Il te suffit ce que tu as vu, ma fille… Va en paix !

« Moi non plus, je ne te condamne pas. » Le Juge de toute la terre, qui juge les vivants et les morts ! Il dit : « je ne te condamne pas. » ! Et, les gens pécheurs pleins du péché, qui furent honteux quand Christ commença à écrire par terre, se firent des saints ! Et, chacun prit une pierre pour la tuer !

Dieu était bon en traitant les gens. Pour cela, Il gagna les gens ! Il n'utilise pas la violence, la dureté, le bruit ou le vacarme, le grondement, le blâme ou rien de tout cela !

Voilà, je vous ai raconté l'histoire du Fils Prodigue. Il ne dit aucune parole de blâme au fils prodigue ! Il courut à lui, le couvrit de baisers, et l'accepta, bien portant. Il lui fit un festin ! Il fit de même avec cette femme !

Quant à nous… si nous trouvons une faute toute petite, nous remplissons le monde de bruit à son propos ! Nous disons : Venez regarder, venez voir !

8. Lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur a paru :

Je me rappelle d'une histoire qui m'est arrivée il y a longtemps. Peut-être je l'ai racontée à certains. Il y a longtemps, avant mon monasticisme, j'étais un instituteur.

J'avais un élève qui allait à une école de langues. Il était un jeune élève, presque au niveau des années secondaires. Je donnais à cet élève une leçon privée. Chaque fois que je lui donnais la leçon, je lui donnais un devoir, le corrigeais, et voyais quel était son niveau avant de lui donner la nouvelle leçon.

La première leçon n'était pas très difficile, mais limitée à ce qui lui a été expliqué en classe. Je lui donnai un devoir sur la première leçon. Je lui corrigeai le devoir. Il eut zéro. Ensuite, dans la seconde leçon, je lui corrigeai le devoir, et il eut zéro ! Je lui dis alors, à cause de ma nature pécheresse, « Tu ne réussiras jamais. » Il me dit : « Je ne réussirai jamais ? ! Comment me dis-tu de telles paroles, et comment me dis-tu que je ne réussirai jamais ? ! » Je lui dis : « Mon fils,… car tu as eu zéro cette fois et la dernière fois. » ! !

Il me dit : « C'est vrai.. Mais, telle n'est pas la façon dont il faut que tu me parles ! Il est vrai que j'ai eu zéro cette fois, et la dernière fois j'ai eu zéro aussi, mais il y a toujours du progrès ! Il y a du progrès sous le zéro ! Car, la première fois, j'eus zéro et j'avais trente fautes. Cette fois, j'eus zéro, mais j'ai quinze fautes. Il te fallait donc m'encourager car mes fautes ont diminué » ! Je reconnus alors que j'apprenais à ce garçon les lettres, mais lui, il m'apprenait la conduite et les bonnes moeurs. J'appris de lui !

Cet incident s'est passé depuis à peu près vingt ans, mais je m'en rappelle jusqu'à présent ! Je ne l'oublie point ! Je me rappelle de ce jeune garçon qui avait à peu près seize ans, et qui me dit : « J'ai avancé sous le zéro. Mes fautes ont diminué, et, il te fallait m'encourager. » !

J'appris ma leçon, et je reconnus que ce garçon, en fait, marchait bien dans ses études ! Telle, en fait, est une histoire qui montre avec quelle bonté il faut traiter les gens. Il ne faut pas qu'on soit durs, avec des mots sévères !

Une autre fois, j'étais assis près d'un autre instituteur, alors qu'il corrigeait les cahiers de ses élèves. Par curiosité, je regardai dans le cahier. J'y trouvai beaucoup de fautes que l'instituteur n'a pas soulignées ! Il ne faut pas qu'il ne les corrige pas !

Je crus donc, à cause de ma condamnation des autres, qu'il ne les avait pas vues et n'y a pas fait attention. Je lui dis alors : « N'est-ce pas que ceci est faux ? ! » Il me dit : « C'est faux. » « Et ceci, n'est-il pas faux ? ! » Il me dit : « C'est faux. » Je lui dis : « Pourquoi ne l'as tu pas corrigé ? » Ce vieillard expérimenté, et cet éducateur sage me dit alors un conseil util, dont j'ai également bénéficié ! Et, je reconnus qu'il est plus juste que moi.

Il me dit : « Ce garçon est très faible. Son niveau est faible ! Si je lui « soulignait en rouge » chaque faute, tout le cahier deviendrai des lignes rouges » !

« Il y aurait donc deux possibilités : Premièrement : Le garçon serait déçu, désespéré, et sentirait qu'il n'y a point d'espoir qu'il réussira ! Deuxièmement : Il est impossible pour lui de corriger toutes ces fautes à la fois ! Donc, dans chaque exercise, je lui fais faire attention à cinq ou six fautes seulement. C'est suffisant. Premièrement : pour qu'il jouisse des études et ne se sente pas désespéré. Deuxièmement : s'il est capable de corriger, dans chaque exercise, cinq fautes, ce serait bien. Il arrivera, à la fin » !

Je reconnus alors que j'étais devant une âme pleine de tendresse et d'amour ! Et, devant un homme bon, qui ne donne pas le coup qui brise les gens, mais les traite avec calme, bonté et tendresse !

Parfois, nous croyons que la main sévère est celle qui apporte le bon résultat ! Pas dutout ! Dieu Lui-même est bon ! « Lorsque la bonté de Dieu, notre Sauveur, a paru. » Dieu est bon. C'est pourquoi les jeunes filles sont amoureuses de Lui, comme dit le Cantique, et les âmes l'ont suivi (Cantique des Cantiques 1:3)! ! C'est Christ, qui marchait, et tous les suivaient, car Il était calme et bon. « Il ne cherchera pas de querelles, il ne poussera pas de cris, on n'entendra pas sa voix sur les places. » (Matthieu 12 :19) « Il ne brisera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui fume encore. » Le roseau froissé, Il le soigne, alors il se redresse. Et, la mèche qui fume encore, Il l'allume, alors elle s'enflamme de nouveau. (*Sa Sainteté a appuyé sur ces sujets dans une autre conférence, à propos du verset dans la Première Epître de notre maître Saint Paul l'Apôtre aux Thessaloniciens : « Donnez du courage à ceux qui en ont peu ; soutenez les faibles, soyez patients envers tous. » I Thessaloniciens 5 :14) Il traite tout le monde avec bonté !

Il a pitié de tous ceux qui sont méprisés par les autres ! Il y a un beau mot qui a été dit de l'homme né aveugle. Ils le jetèrent dehors ! La Bible dit : « Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé. Il vint alors le trouver. » ! L'âme chassée dehors, qui ne trouve personne pour s'occuper d'elle, Christ l'a reçue avec bonté ! Il lui dit des paroles par lesquelles sont âme fut sauvée ! Telle est la manière de faire de notre Seigneur !

Voilà Dieu, le bon et calme dans son traitement des gens, qui ne blesse personne ni ne maltraite personne !

9. « La patience de notre Dieu et sa bonté nous poussent à la conversion »

De cette même façon calme, Christ traita quelqu'un comme « Simon le Lèpre ». Christ visita Simon le Pharisien.

Ce Pharisien invita Christ à sa maison, et, comme Saint Augustin (* Saint Augustin, évêque de la ville d'Hippone. « Enaba » à présent, en Algérie. Il est un des pères connus par la conversion.) dit : « Ce Pharisien ouvrit sa maison au Christ, mais il ne Lui ouvrit pas son coeur. » ! Il l'invita à sa maison, sans l'inviter à son coeur !

Il l'invita à sa maison, et s'asseya, attendant, le surveillant, voyant s'il y aura une faute qu'il pourra tenir contre Lui ! La femme pécheresse vint, et commença à baigner ses pieds de larmes, et à les essuyer avec ses cheveux ! Et, elle répandait du parfum sur ses pieds.

Quand le Pharisien vut cela, il dit : « Si cet homme était un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » C'est-à-dire qu'il condamna la femme, car elle est pécheresse, et il condamna Christ !

Il dit : « Il ne peut pas être un prophète ! S'Il l'était, Il n'aurait pas permis à cette femme impure de le toucher. » Il n'aurait pas permis à cette femme impure de le toucher ? ! Quel orgueil, Simon ! Quel orgueil !

Christ est un homme bon. Il permet aux plus impurs des gens de le toucher ! De cette façon, Il gagne les gens. Ensuite, quand Christ vut l'orgueil du Pharisien, Il voulut traiter cet orgueil. Comment le traiter ? ! Toujours par la bonté ! Il lui dit : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. » Il y a une affaire que je voudrais que tu juges. Et, tu es le meilleur juge ! Tu es un homme qui est bien, qui comprend la Loi et les commandements !

« Un créancier avait deux débiteurs ; l'un lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi rembourser, il fit grâce de leur dette à tous les deux. Lequel des deux l'aimera le plus ? » Simon répondit : « Je pense que c'est celui auquel il a fait grâce de la plus grande dette. » Jésus lui dit : « Tu as bien jugé. »

Tu es un homme qui comprend les choses, en fait, et qui juge bien ! Puisque tu es un homme qui comprend et qui juge bien, je te demanderai de juger la situation de cette femme.« Je suis entré dans ta maison : tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds, mais elle, elle a baigné mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux » ! Il commença à lui parler, et à lui expliquer avec bonté et calme, après l'avoir complimenté, et après lui avoir dit : « Tu as bien jugé. » !

Remarquez la phrase du Christ, à qui est toute gloire, où il dit : « Comme ils n'avaient pas de quoi rembourser, il fit grâce de leur dette à tous les deux. » Il s'y trouve aussi de la bonté !

Ils n'avaient rien, alors, Il leur fit grâce ! Pourquoi ? ! Car, Il ne tiens personne par son point faible ! Tel est le traitement de notre Seigneur pour nous tous. Si nous n'avons pas de quoi rembourser, Il nous fait grâce, sans rien nous demander ! Telle est la manière de notre Seigneur, dans sa bonté, et en traitant bien les gens !

Pour cela, Saint Paul l'apôtre dit : « La patience de Dieu et sa bonté nous poussent à la conversion. » (« Ou bien méprises-tu la richesse de sa bonté, de sa patience et de sa générosité, sans reconnaître que cette bonté te pousse à la conversion ? » Romains 2 :4)

Le Seigneur nous pousse à la conversion avec bonté et calme, pas avec le soufflet, ou le bâton, ou en nous maltraitant. Pas avec la reproche, mais par la grande tendresse !

10. Même dans l'Ancien Testament :

Aussi, la bonté de Dieu en traitant les gens se montre dans le fait qu'Il acceptait le blâme et la reproche, même de ses enfants. Il y a des grandes personnes à qui on n'ose dire un mot. Mais, le Seigneur, malgré sa grandeur, accèpte le blâme et les mots sévères. Il accèpte l'argumentation de ses enfants !

Voyez ce que le Seigneur dit, quand Il allait brûler Sodome. Il dit : « Vais-je cacher à Abraham ce que je fais ? ! » (Genèse 18 :17) Comment ferais-je cela sans qu'Abraham n'en soit averti ? ! Dieu Lui-même pense ainsi ? ! Mais, Seigneur, qui est cet Abraham ? ! Il n'est que « poussière et cendre » (Genèse 18 :27)

Non. Impossible ! Je ne peux faire cela sans qu'Abraham n'en soit averti ! Il faut que Je lui dise. Il faut que j'entende son opinion d'abord, et que je lui dise : « Que penses-tu, Abraham, mon fils ? » ! Le Seigneur ensuite rencontra Abraham et lui dit : « Je ferai tel et tel. Que penses-tu ? » Et Abraham réprimanda Dieu ! Il lui dit : « Et, s'il y a à Sodome des gens qui sont justes, détruiras-tu le juste avec le coupable ? ! »

« Le juge de toute la terre n'appliquerait-il pas le droit ? ! » Le Juge de toute la terre, n'appliquerait-il pas le droit ? ! « Ce serait abominable que tu agisses ainsi ! Faire mourir le juste avec le coupable ? Il en serait du juste comme du coupable ? » ! Le Seigneur, se fâcha-t-il des paroles d'Abraham ? ! Pas dutout ! ! Il ne s'en fâcha point !

- « D'accord, Abraham. Si j'y trouve des gens justes, je ne la détruirai pas. »
- « Et, si tu y trouves cinquante justes ? Ou, quarante ? Ou dix ? ! »

Et, il commença à argumenter avec Dieu ! Abraham parla tant qu'il voulut, jusqu'à ce que son coeur fut tranquille !

- « Est-ce bien ainsi, Abraham ? »
- « C'est bien. »
- « Bon. Nous sommes d'accord. Si j'y trouve dix justes, je ne détruirai pas la ville à cause de ces dix. » !

Le coeur du Seigneur est grand. Chaque Homme peut Lui parler avec aise ! ! Et, peut argumenter avec Lui ! Jacob, le père des pères, lutta avec le Seigneur ! Il lutta avec Dieu ! Et, Le tenut ! Et, il Lui dit : « Je ne te laisserai pas, que tu ne m'aies béni. » (Genèse 32 :26) Je ne te laisserai jamais ! Comment te laisserais-je ? !

Le Seigneur ne se fâcha pas de lui ! Il le bénit ! Dieu est aimable. Chacun peut avoir l'occasion de Lui parler et de recevoir ce qu'il veut de Lui. Les gens peuvent lutter avec Lui, et lui, Il ne se fâche pas, car Il est bon et aimable.

Jérémie dit au Seigneur : « Toi, Seigneur, tu es juste ! Mais je veux quand-même plaider contre toi. Oui, je voudrais discuter avec toi de quelques cas.» ! (Jérémie 12 :1)

Discuter avec Moi de quelques cas ? ! Si quelqu'un disait à l'un de nous : « J'aimerais discuter avec toi de quelques cas, à propos de ton jugement », nous, nous répondrions : « Qui es-tu pour discuter mon jugement avec moi ? ! » Toi, Jérémie, tu entreras en jugement avec Moi ? ! Toi, que Je viens de créer de la poussière ! Maintenant, sais-tu parler si bien ? ! Ne disais-tu pas : « je ne saurais parler, je suis trop jeune. » (Jérémie 7 :6) Maintenant, as-tu tellement grandi ? ! Et, sais-tu me dire : « Je voudrais discuter avec toi de quelques cas » ? ! Non. Tu ne le sais pas ! (Dans ce paragraphe, Sa Sainteté explique comment nous, nous répondrions à Jérémie.)

Ensuite, Jérémie Lui dit : « Toi, Seigneur, tu es juste ! Mais je veux quand même plaider contre toi. Oui, je voudrais discuter avec toi de quelques cas. Pourquoi les démarches des coupables réussissent-elles ? Pourquoi les traitres perfides sont-ils tous à l'aise ? » Pourquoi cela arrive-t-il ? !

Le Seigneur ne se fâcha pas de Jérémie. Il raisonna avec lui ! Nous, nous pouvons raisonner avec le Seigneur. Mais, nous ne pouvons pas raisonner avec les gens ! Les gens sont sévères et de nature facilement excitée ! Si l'un de nous allait à une personne plus grande et lui disait : « Je discuterai avec toi de quelques cas. Pourquoi fais-tu ceci, ou cela ? », il n'en finira pas des reproches de cette personne!

Mais, le Seigneur… tu peux tout discuter avec Lui ! Car, le Seigneur est aimable. Il est aimable, bon et ne se fâche pas ! Le Seigneur, une fois, allait détruire le peuple Israëlien. Il parla alors à Moïse, et lui dit : « Ecoute, Moïse. Ce peuple est un peuple 'à la nuque raide.' (Exode 32 :9). Il faut que je le supprime. Je ferai de toi une grande nation. Ne nous inquiétons plus de ces gens-là. »

Que Lui répondit Moïse ? ! Il Lui dit : « Reviens de l'ardeur de ta colère et renonce à faire du mal à ton peuple. » 'Nous aurions honte devant les Egyptiens.' 'Ils diront : C'est par méchanceté qu'il les a fait sortir ! pour les tuer dans le désert' ! (« Pourquoi, Seigneur, ta colère veut-elle s'enflammer contre ton peuple que tu as fait sortir du pays d'Egypte, à grande puissance et à main forte ? Pourquoi les Egyptiens diraient-ils : 'C'est par méchanceté qu'il les a fait sortir ! pour les tuer dans les montagnes ! pour les supprimer de la surface de la terre !' Reviens de l'ardeur de ta colère et renonce à faire du mal à ton peuple. » (Exode 32 :12) )

Ne fais pas, Seigneur un telle chose ! Et, si tu veux supprimer ce peuple, efface-moi donc du livre que tu as écrit ! (Exode 32 :32) Je n'aimerai plus aller dans ton Royaume ! Cherche quelqu'un d'autre pour y aller ! !

Qui peut parler ainsi au Seigneur ? ! Mais, Dieu est bon, calme et accèpte cette manière de parler de ses enfants. Il ne se fâche pas d'eux. Il ouvre son coeur au blâme, aux reproches, au raisonnement, à la dure argumentation, sans se fâcher !

Sans se fâcher ! L'histoire de Dieu avec Jonas est la même, mais nous ne pouvons en parler ici ! Dieu est bon, calme, tendre, aimable et compatissant. Il est celui à qui tout Homme peut parler, avec qui il peut argumenter et même lutter ! Dieu est celui que les gens aimèrent, et ils trouvèrent dans son coeur grand ce qu'ils ne trouvèrent pas chez les autres ! Pour cela, il a été dit du Seigneur qu'Il est patient, qu'Il a un coeur grand, qu'Il ne se fâche ni ne blâme qu'aux circonstances les plus graves. Telle est la vertue de la bonté que j'aimerais que chacun de vous possède. Ne crois pas que le Christianisme est simplement la prière et le jeûne. La prière et le jeûne sont bien, mais si tu n'es pas bon, tu n'es pas Chrétien !

Si tu n'es pas bon, tu n'es pas Chrétien ! (* Sa Sainteté a répété cette phrase pour l'assurer.)

Car, comme nous l'avons dit, parmi les fruits du Saint Esprit, il y a : « amour, joie, paix, patience et bonté. » Ceux-ci sont parmi les fruits du Saint Esprit. Si, donc, le Saint Esprit produit en toi de bons fruits… que tu sois bon.

11. Questions à propos de ce même sujet, auxquelles il a été répondu à la fin de la conférence :

Question 1 :

Votre Eminence (* Le Pape a donné cette conférence en 1964. Il était alors l'Evêque Général de l'éducation et des facultés religieuses.) a dit que Dieu ne se fâche pas. Mais, nous voyons la colère de Dieu s'enflammer contre les Israëliens plus d'une fois ! Quelle en est votre interprétation ?

 

Réponse :

Nous, nous désignons par le mot 'se facher' 'l'énervement'. Dieu ne s'énerve pas, car l'énervement est : 'l'excitation des nerfs.' Et, Dieu est 'un esprit'. Les nerfs appartiennent au corps.

Le mot : 'La colère de Dieu' (Juges 2 :14), qui a paru dans l'Ancien Testament, veut dire que la Bible nous parle en utilisant « notre propre langue. » Car, si elle nous parlait d'après l'explication de Dieu lui-même, nous ne comprendrions pas.

La Bible descend au niveau de notre langue et utilise les mots que nous pouvons comprendre. Elle dit alors : 'La colère de Dieu' !

Le mot : 'La colère de Dieu' veut dire que la sainteté de Dieu ne fut pas d'accord avec le sujet en question, et sa justice exigea la punition de ces gens. Il ne veut pas dire s'énerver, se fâcher, froncer les sourcils, gronder. Le Seigneur, bien sûr, ne se conduit pas ainsi !

Le mot : 'La colère de Dieu' veut dire que la sainteté de Dieu ne fut pas d'accord avec le sujet en question, et que sa justice trouva la punition nécessaire dans ce cas. Mais, Il est toujours calme !

Pour vous montrer que Dieu 'ne s'énerve pas', je vous donnerai un exemple simple sur Dieu le calme, le bon, qui ne se fache pas ! Combien d'athées y a-t-il au monde, à présent ? N'y a-t-il pas des milliers et des millions ? ! Le Seigneur, que leur a-t-Il fait ? Rien !

Rien !

Un astronaute alla en haut dans une fusée ou dans un vaisseau spacial pour faire un tour. Ensuite, quand il retourna, il commença à 'se moquer' de Dieu et à dire : « J'ai fait un tour là-haut, au ciel, et je n'ai pas trouvé le Seigneur. » !

Cet homme, qui a fait ce tour dans le vaisseau, n'était-il pas entre les mains du Seigneur pendant qu'il était dans l'espace ? ! Le Seigneur ne pouvait-Il pas faire que ce vaisseau se perde et que personne ne sache où il est ? !

Il était, en fait, dans la main du Seigneur, dans l'espace ! Et, il blasphema contre le Seigneur ! Et, il dit : « Je n'ai pas vu le Seigneur. » ! Et le Seigneur, que fit-Il ? ! Il le fit descendre, sain et sauf, à sa place, sans lui nuire ! Il ne lui fit rien ! ! Et cet homme vit toujours !

Dieu est bon ! Si le Seigneur se fâchait, Il aurait permis qu'un éclair descende sur un tel homme et le détruise, et ce serait fini pour lui. Combien de gens y a-t-il qui insultent le Seigneur ? ! Combien d'athées insultent le Seigneur, et disent : 'Le Seigneur n'existe pas.' Et le Seigneur, que leur fait-Il ? Rien ! Il écoute tout cela, et se tait ! Il écoute les insultes et ne fait rien !

Pourtant, Il est bien capable de faire quelque chose ! Mais, Il ne fait rien car Il est bon. Le Seigneur est bon, et ne se fâche pas des petits enfants que nous sommes ! Cet homme n'est qu'un petit enfant qui dit qu'il n'y a pas de Dieu. Ce n'est pas grande chose ! C'est comme un peu de poussière que le vent a fait envoler et qui a causé un petit nuage. Qu'on la laisse tout simplement jusqu'à ce qu'elle se calme.

Le Seigneur se fâcherait-Il d'un peu de poussière qui s'élève ? ! Dieu, à présent, ne fait rien aux athées et ne leur nuit pas ! Il ne fait rien aux savants qui attaquent la religion ! Il ne fait rien aux philosophes qui l'attaquent aussi ! Il ne leur fait rien !

Après tout cela, pourrions-nous dire que 'Le Seigneur se fâche' ? ! Si le Seigneur se fachait, un déluge (Genèse 7 :10) serait venu, comme dans les temps anciens, ou un feu, comme celui qui brûla Sodome, serait descendu. Croyez-vous donc que le monde, à présent, ne contient pas des péchés comme ceux à Sodome ? ! Il en contient plusieurs ! Mais, le Seigneur, qui est calme, ne fait rien, et n'est pas quelqu'un qui se fâche vite.

 

Question 2 :

Quelqu'un demande : « N'y avait-il pas d'autre façon de chasser les marchands de pigeons du temple, qu'en les 'battant' ? !

 

Réponse :

'Les battre' ? ! Il ne les battit pas ! Ces informations ne sont pas correctes ! La Bible ne dit pas que Christ a battu quelqu'un !

Elle dit : « s'étant fait un fouet avec des cordes » (Jean 2 :15) Probablement, Il fit ce fouet pour chasser le bétail qui se trouvait dans le temple, car il y avait, dans le temple, des animaux à immoler, du bétail, et des choses pareilles !

Même le bétail, la Bible ne dit pas qu'Il le frappa ! Mais, comme il arrive maintenant, lorsque vous voyez une carosse qui roule, le conducteur fait claquer le fouet dans l'air, alors le cheval, ou l'âne, marche sans qu'il ne le frappe. Le son du claquement près de lui suffit pour qu'il marche !

Si quelqu'un veut conduire une bête, il peut tout simplement faire claquer le fouet près d'elle, et elle marchera sans être frappée ! Mais nous, nous nous inclinons souvent à comprendre les choses de notre propre manière ! Je vous ai dit l'histoire de l'esclave qui a giflé Christ.

Christ lui dit : « Si j'ai mal parlé, montre en quoi ; si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jean 18 :23) Nous, nous interprétons cela de notre propre façon, disant que Christ se fâcha d'être giflé. Pas dutout ! Christ est triste pour cette personne qui se perd, pas parce qu'Il a été giflé !

De même, dans cette histoire, Il fit un 'fouet', probablement pour faire sortir les animaux avec ce fouet. La Bible ne dit pas qu'il frappa quelqu'un avec ce fouet ! Dutout ! Que celui qui veut s'en assurer lui-même, ouvre la Bible et lise cette histoire.

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