Je m’appelle Zachée de Jericho.

 

J’étais chef des collecteurs d’impôts. Les Juifs m’ont haï parce que je leur ai fait injustice et je les ai renfermés dans les prisons des Romains. A cause de ma petite taille, les gens m’ont donné des adjectifs drôles.

Je n’avais pas de relation avec Dieu, bien que Jéricho ait été proche du Tabernacle de Jérusalem, et je ne me rappelle pas avoir rien donné à un pauvre ou à une veuve. L’argent était mon adoré.

Un jour, étant devant mes cahiers, un ami me dit: As-tu entendu parler de Jésus Christ? Je lui répondis que non. Alors, il me raconta que Jésus avait dit à un jeune homme riche de vendre tous ses biens et de distribuer l’argent aux pauvres, et il aura ainsi un trésor dans les cieux, et de venir derrière Jésus, portant sa croix. Mais le jeune homme a refusé et est parti triste. Alors Jésus a dit: Qu’il est difficile aux riches d’entrer dans le royaume de Dieu, car il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.

Je sentis une peur terrible de ces mots. Puis, mon ami me raconta l’histoire de Bartimée l’aveugle à Jéricho, notre ville, et comment Jésus lui a ouvert les yeux quand il a crié: "Fils de David, Jésus, aie pitié de moi."

Je fermai vite mes cahiers et je dit à mon ami: Allons à Jesus. Mais je ne pus le voir a cause de la foule et a cause de ma petite taille. Et, par mon coeur qui a envie, non pas par mon cerveau calculateur, je montai sur un sycomore, et, sur ses branches, j’attendis.

Jésus apparut sur la route, entouré de milliers de gens. Il s’arrêta parfois pour bénir un enfant, ou pour embrasser un garçon, ou pour toucher un malade, ou pour faire sortir un mauvais esprit. Il s’approcha de ma sycomore!

Jésus était très beau en allure, très humain, et j’espérai que les moments ou je le voyais devenaient des ans. Je me dit: Comme tu es beau Jésus. Comme je suis pauver. Qui peut me rassasier de ton eau vive. Qui peut me nourir des miettes qui tombent de ta table. Qui peut me donner une touche de tes doigts. Qui?!

Pendant que j’entretenai ces pensées, Il s’arrêta auprès du sycomore. Mon coeur alors dut s’arrêter lui-même. Il leva les yeux vers moi et des milliers d’yeux se levèrent vers moi. Mon coeur fondit. Les fils de son amour d’or m’attiraient et m’introduisaient dans les filets de sa grâce. Mon coeur fut plein de sa belle odeur.

Il m’appela de sa belle voix, disant: "Zachée, descends vite: il me faut aujourd’hui demeurer dans ta maison."

Je ne réflêchis pas à qui lui a parlé de moi, mais je sautai de la sycomore et je voulus l’embrasser. Mais je ne le pus à cause de ma petite taille, car je n’avais pas la hauteur des talents spirituels ou la hauteur de la bonté. Mais lui, il m’a pris dans son coeur doux.

Mon coeur mort et son coeur vivant se touchèrent, et je reçus la vie.

Mes doigts impurs et ses doigts sacrés se touchèrent, et mes faits devinrent sacrés.

Ma tête ignorante et sa tête benie se touchèrent, et il me donna la sagesse.

Ma joue inferieure et sa belle joue se touchèrent, et il me rendu beau par la grâce.

Je crus qu’il est le Messie, sans savoir le secret de ma foi.

Je courus à ma maison. On me demanda: Qu’as-tu? Qui veut te tuer? Mais je leur dit: Mon bien-aimé vient à son paradis pour manger son fruit precieux. Ils s’étonnèrent de me voir briser les flacons de boissons alcooliques et les mauvaises statues, brûler les papiers et les travaux magiques. Puis, Jésus, mon bien-aimé, entra dans ma maison, moi dans l’ombre de ses ailes.

Quelques gens se révoltèrent disant: Il est entré pour demeurer chez un pêcheur. Mais celui qui aime les pêcheurs, le Seigneur Jésus, m’accepta et me changea.

Je me tins avec patience et amour et je dis au Seigneur: "Eh bien, Seigneur, Je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort à quelqu’un je lui rends le quadruple." Alors, j’entendis la voix de mon sauveur bien-aimé qui dit: "Aujourd’hui, le salut est venu pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19:9)

Et toi quand ton âme goûtera la bonté du Christ, tu ne chercheras plus d’autre bonté.

Il est merveilleux: Il emprisonne le coeur par son amour merveilleux. Il fond l’âme avec sa chaleur spirituelle. Il rend la bouche sucrée par la bonté de son goût. Il orne la vie de sa gloire extrème.

Il est merveilleux: Si tu descends aux fonds des océans, tu n’arriveras pas à la profondeur de Jésus. Et si tu montes a la hauteur des cieux, tu n’arrivera pas a la hauteur de Jésus.

Il est merveilleux: Il est Jésus et il restera toujours Jésus.

Voici mon histoire avec le Seigneur Jésus, mon bien-aimé. Et toi, quelle est la tienne?

Moi, je suis descendu de la sycomore, et je n’ai pas perdue l’occasion. Et toi, es-tu descendu de la sycomore de ta justice-propre, ou de ton amour du monde, ou de ton orgueil, ou de ton désespoir, ou des péchés chéries, ou des philosophies humaines?
Moi, je l’ai accepté étant joyeux. Et toi, as-tu été joyeux en lui?
Moi, je l’ai fait entré dans ma maison. Et toi, l’as-tu tenu sans le lâcher et l’as-tu fait entrer dans la maison de ton coeur?
Moi, j’ai donné aux pauvres et j’ai rendu l’injustice. Et toi, l’as-tu rendue?
Moi, j’ai pris la grâce de lui. Et toi, est-ce que son fruit est devenu bon pour ta gorge?
Moi, je me suis levé, et j’ai ouvert a mon bien-aimé. Et toi, as-tu fait de même?
Moi, je n’ai pas perdu l’occasion. Et toi, l’as-tu perdue?
Vraiment, je fus le chameau qui est passé par un trou d’aiguille. Et toi, es-tu passé?