Le Seigneur Jésus était en voyage pour Jérusalem, passant par Galilée, La Samarie et Judée.

Il guérissait, consolait et renseignait. A l’une des villes, des gens s’assemblèrent autour de Lui, sûrs d’eux-même qu’ils étaient justes, méprisant les autres. Alors, le Seigneur leur raconta l’histoire de mon repentir.

Je travaillais comme collecteur d’impôts. Je collectais les impôts et les tributs sous l’ordre du pouvoir Romain, et j’étais devenu riche par l’injustice.

J’entendis plusieurs sermons du Seigneur Jésus Christ. Dans l’un d’eux, il dit: "C’est moi qui suis le pain de vie; celui qui vient à moi n’aura pas faim; celui qui croit en moi jamais n’aura soif… Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas… En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle." (Jean 6:35-47)

Les péchés devinrent très grands devant mes yeux, mais les paroles de Jésus, qui consolent, ouvrirent la porte de l’espoir devant moi. Je me resignais à repentir et retourner au Seigneur. J’allai à la synagogue où le Seigneur Jésus était.

A la synagogue, je vis un pharisien, portant des habits avec des extrémités magnifiques, qui marchait avec orgueil. Il me regarda avec mépris. Il entra à une place en avant, dans la synagogue.

Je trouvai le Seigneur Jésus assis, alors je me tenais debout derrière Lui, pleurant sur mes péchés, me rappelant ses mots… Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas…

Soudain, j’entendis le pharisien prier d’une voix entendue: "O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme les autres hommes, qui sont voleurs, malfaisants, adultères ou encore comme ce collecteur d’impôts"… Il tourna les yeux vers moi avec mépris et dit: "Je jeûne deux fois par semaine, je paie la dîme de tout ce que je me procure." (Luc 18)

Je me sentis encore plus triste quand j’entendis ses mots, qui correspondaient, en fait, à moi. Car j’étais injuste, voleur, adultère, collecteur d’impôts. Je ne jeûnais ni payais la dîme de ce que je procure.

La voix du diable me vint, murmurant dans mon oreille: "Puisque tu es le plus méchant des pécheurs, pourquoi restes-tu? Le pharisien s’est exalté par sa justice propre, et toi, de quoi t’exalterais-tu? Allons, sort et quitte la synagogue."

Mais je regardai le Seigneur Jésus, et je le trouvai débordant de tendresse pour les pécheurs. Ses mots revinrent avec force à ma tête et mon coeur: "Celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas."

Je ne pus lever les yeux vers le ciel, mais je me frappai la poitrine et je dis: "Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis."

Ma prière était une flèche aiguisée qui pénétra le coeur de mon Seigneur Jésus Christ. Je l’entendis qui me désignait, disant: "Celui-ci redescendit chez lui justifié, et non l’autre", et il désigna le pharisien. Ainsi, mes péchés furent enlevés pour que le Fils de Dieu les porte: Le Seigneur Jésus Christ, sur la croix.

Je sortis de la synagogue remerciant Celui qui m’a justifié avec sa justice magnifique. Quant au pharisien, qui ne porta pas la justice du Christ, il sortit nu, pauvre, sans rien pour le couvrir.

Vraiment, qu’elle est belle la parole du psaume : "Il enleva de moi la honte et l’humiliation, car j’ai gardé ses commandements." Psaume 119 (118)

Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs (Marc 2:17)