Décès de saint Zosime, le prêtre - Commémoration du grand miracle que Dieu accomplit par l’intermédiaire du pape Chénouda 1er, le 55ème patriarche.

1.     Décès de saint Zosime, le prêtre.

En ce jour de l’an 241 des martyrs (525 après Jésus Christ) décéda saint Zosime (زوسيما), le prêtre. Ce saint était un moine, un adorateur de Jésus Christ et un combattant de la Foi. Il naquit en 426 après Jésus Christ de parents chrétiens résidant en Palestine. A l’âge de 5 ans, ses parents le confièrent à un saint moine qui l’éduqua chrétiennement et lui enseigna la théologie. Peu de temps plus tard il fut ordonné diacre puis devint un moine. Alors, il progressa dans la vertu, s’adonnant à la louange et à la lecture nuit et jour, même pendant qu’il exerçait le travail manuel. Plus tard, à l’âge de trente-cinq ans, il fut ordonné prêtre et ceci l’incita à encore plus d’ascétisme et de combat spirituel.

Treize ans plus tard, le démon lui fit croire qu’il avait surpassé tous ses contemporains dans la vertu et la piété. Mais Dieu, voulant le ramener dans le droit chemin, lui envoya un ange lui ordonnant de se rendre dans un monastère proche du Jourdain. Il s’y rendit et y trouva des anciens ayant une conduite encore plus pieuse et plus vertueuse que la sienne. Il comprit alors qu’il était encore loin du niveau qu’il pensait avoir atteint et il s’installa chez eux. Ces moines avaient pris l’habitude de se rendre séparément dans le désert chaque année pendant le carême. En effet, après avoir communié à la sainte Eucharistie le premier dimanche du Carême, ils se rendaient dans le désert proche du Jourdain où ils s’isolaient pour prier et mener leur combat spirituel, chacun de son côté.

Saint Zosime prit donc l’habitude de faire comme eux et de se déplacer dans le désert en demandant à Dieu de le guider vers ce qui pourrait le servir. Une fois, dans son errance, il rencontra sainte Marie-la-copte (مريم القبطية) et elle s’enquit de son histoire[1]. Elle lui raconta sa vie et lui demanda de lui apporter la sainte Eucharistie. Zosime fit cela l’année suivante. Lorsqu’il revint la troisième fois, il trouva qu’elle était décédée. Alors, il l’enterra puis raconta sa vie aux autres moines.

Ce saint vécut 95 ans puis décéda en paix.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

 


[1] Voir le 6 Parmouté.

 

2.     Commémoration du grand miracle que Dieu accomplit par l’intermédiaire du pape Chénouda 1er, le 55ème patriarche.

En ce jour de l’an 582 des martyrs (866 après Jésus Christ) Dieu réalisa un grand miracle par l’intermédiaire du pape Chénouda 1er (شنوده الأول), le 55ème patriarche de la prédication de saint Marc.

En effet, ce pape avait pris l’habitude de se rendre chaque année au monastère de saint Macaire (دير القديس مكاريوس) pour y célébrer la semaine sainte. Une fois, après qu’il eut terminé la divine liturgie du jeudi saint, les moines partirent pour se rendre dans leurs cellules. Ils furent alors attaqués par les bédouins qui se mirent à les lapider. Effrayés, ils revinrent vers le pape pour lui raconter ce qui se passait. Il les rassura puis prit son bâton qui portait le signe de la croix et sorti à la rencontre des bédouins en disant : « il est préférable pour moi que je meurs avec le peuple de Dieu. » Lorsque les bédouins le virent sortir seul et sans arme, ils reculèrent et s’enfuirent comme s’ils étaient poursuivis par un grand nombre de soldats. Depuis ce moment-là, ils ne revinrent plus en ce lieu avec de mauvaises intentions.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur, éternellement. Amen !