Martyre de saint Philo, évêque de Perse - Martyre de saint Juste, le fils de Numérien - Décès de saint Isidore de Péluse.

1.     Martyre de saint Philo, évêque de Perse.

Nous commémorons en ce jour le martyre de saint Philo[1] (القديس فيلو), l’évêque de Perse. Ce saint mourut martyr par ordre du roi de Perse qui tenta de l’obliger à adorer le feu et le soleil. Comme il demeurait ferme dans sa Foi, le roi le fit torturer de diverses manières puis décapité. Il obtint ainsi la couronne du martyre.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

2.     Martyre de saint Juste, le fils de Numérien.

Nous commémorons aussi le martyre de saint Juste (يسطس) fils de l’empereur Numérien (نوماريوس). Saint Juste était un prince et un général de l’armée. Lorsqu’il revint de la guerre contre les perses, il constata que son père était décédé et que Dioclétien (دقلديانوس) avait épousé sa sœur puis s’était installé sur le trône. Les notables et les grands du royaume se réunirent et voulurent le proclamer empereur à la suite de son père mais, préférant le royaume des cieux, il refusa. Quelque temps plus tard, Dioclétien renia sa Foi en Jésus Christ et se mit à adorer les idoles.

Comme Juste refusait de renier sa Foi, Dioclétien l’envoya à Alexandrie avec son fils Apali (أبالي)[1] et sa femme Théoclia (ثاؤكليا) en demandant au gouverneur de cette ville de tenter d’abord de les amadouer et s’ils ne se soumettaient pas de les décapiter. Comme Juste protestait, Dioclétien le fit arrêter avec sa femme Théoclia (ثاؤكليا) et son fils Apali (أبالي)[2] et il les envoya à Alexandrie pour qu’ils soient torturés loin de leur ville et de leur peuple.

Lorsqu’ils arrivèrent dans cette ville, le gouverneur tenta de les amadouer mais ils demeurèrent fermes dans leur Foi en Jésus Christ. Alors il sépara la famille en envoyant Juste à Antinoë (أنصنا)[3], Apali à Basta (بسطة)[4] et son épouse à Sa (صا)[5]. Chacun d’entre eux pris avec lui un serviteur pour qu’il s’occupe de sa dépouille. Ils furent torturés puis décapités et obtinrent la couronne du martyre.

Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !

3.     Décès de saint Isidore de Péluse.

En ce jour de l’an 166 des martyrs (450 après Jésus Christ) décéda le grand ermite, abba Isidore de Péluse (al-Farmy ايسيذورس الفرمي). Ce saint naquit à Alexandrie en 370 après Jésus Christ d’une famille illustre. Il était proche des papes saint Théophile, le 23ème patriarche et saint Cyrille 1er, le 24ème patriarche. Ses parents lui donnèrent une bonne éducation chrétienne et une excellente instruction religieuse. Lorsqu’il grandit il apprit les lettres grecques qu’il maitrisa et il devint un savant dans la philosophie, l’histoire et la rhétorique.

Malgré toute sa science c’était un humble ascète. Il s’évada du monde et de ses vaines gloires et s’enrôla dans un monastère de la région de Péluse (جبل الفرما)[1]. Puis il se déplaça à Pélosium (البلوزيوم) pour y mener une vie d’ermite et d’ascétisme en suivant strictement les préceptes de l’Evangile. En effet, il recherchait la simplicité et la beauté intérieure qu’on obtient par la vertu. Il se préoccupa aussi de l’interprétation de la Sainte Bible et rédigea celles d’un grand nombre de livres (أسفار) de la Bible. De plus, Il rédigea un grand nombre de lettres, estimées à environ 1500. Elles étaient adressées à des rois, des patriarches, des évêques et des moines. En effet, il était comblé par les dons du Saint Esprit.

Lorsqu’il eut atteint un âge avancé, saint Isidore s’endormit dans le Seigneur qu’il avait tant aimé.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur, éternellement. Amen !